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Commentaire de Christian Labrune

sur La rhétorique du fléau


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Christian Labrune Christian Labrune 20 septembre 2016 22:21

à l’auteur,
Quand on a lu le bouquin de Céline Pina : « Silence coupable », paru au début de cet été aux éditions Kero, on ne peut plus guère s’étonner de tant d’incohérences. L’auteur, qui était au PS et qui, à mon avis, ne devrait plus pouvoir y rester très longtemps, sait mieux que quiconque comment on aura préparé dans les banlieues, ces trente dernières années, par extrême sottise et surtout par lâcheté, le terreau où s’enracine désormais l’actuel terrorisme.

Contrairement à ce que vous paraissez écrire au début, la situation n’est pas aussi déroutante qu’il y paraît, et il y aurait bien des mesures à prendre de toute urgence, mais quand on a l’habitude de préférer en toutes circonstances la politique peureuse de l’autruche, ce n’est pas lorsque le danger se rapproche qu’on va se risquer à sortir la tête du tas de sable. La politique du PS, ce n’est même pas le wait and see, ce serait plutôt d’attendre l’attentat, et de ne pas le voir quand il survient. Très belles et très touchantes cérémonies d’hommage aux victimes, ces derniers temps. Ca, on sait le faire, mais ce n’est pas avec des entassements de fleurs et de bougies qu’on fait la guerre, ni en encourageant, comme dans les commémorations de ces derniers jours, d’indécentes déclarations d’amour aux complices de tueurs qu’on se propose de ne jamais haïr. Tant de lâcheté, ça donne la nausée. On pense au mot de De Gaulle : les Français sont des veaux.


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