@Kermit la grenouille
Et Mao disait que
le révolutionnaire doit alors faire écrouler le système par le
point de faiblesse, la contradiction maximale (qui serait l’identité
actuellement), quitte à rechercher la catastrophe (la révolution
culturelle)
Mao a lancé un
mouvement qui a abouti à une quasi guerre civile avec la "révolution
culturelle" ainsi dénommée parce que la révolution socialiste
marxiste était officiellement achevée et qu’elle ne pouvait pas
elle-même être balayée par une autre révolution à caractère
économique et social.
Lors de cette
« opération », le leader historique était de moins en moins
influent après des initiatives malheureuses comme le "Grand
bond en avant" aboutissant à préconiser la fabrication de fer
dans des bas fourneaux villageois (!) couplé cependant à un certain
refus de mécaniser l’agriculture (rappelant les errements de Gandhi
en Inde) afin d’occuper les paysans et éviter le chômage puisque
l’industrie n’était pas capable d’absorber la main d’œuvre qui
aurait été libérée (elle ne le peut toujours pas car la
robotisation des usines modernes diminue les besoins en personnel en
Chine comme ailleurs).
Pour redevenir
numéro un, Mao, à l’ego démesuré, a donc lancé une campagne des
« cent fleurs », c’est-à-dire une collecte d’idées pour
progresser vers le communisme et devant la résistance des cadres du
parti, utilisé les jeunes endoctrinés contre eux.
Mais au lieu d’un
progrès révolutionnaire, le résultat de ce conflit lancé
délibérément par Mao a été une formidable régression qui a
affaibli et appauvri durablement le pays.