Ça
me les gonfle méchant de me retrouver sur la même ligne que les
réacs de la « manif pour tous ». Pourtant, s’il pleut et
que les réacs disent « il pleut », faut-il, pour garder
sa dignité de gôôôche, dire qu’il fait beau ? La GPA, les
mères porteuses - autrement dit le commerce du ventre des femmes -
est un très mauvais combat pour la gauche. Loin d’être un progrès,
c’est une cause régressive et une insupportable aliénation. Elle
conduit à une exploitation éhontée des femmes pauvres. On interdit
la prostitution (la location du vagin) et on autorise la GPA (la
location de l’utérus)... Quel progrès !
Il
y a d’autres combats à mener que celui-là. Il y a eu les combats
contre le servage, contre la domesticité, puis l’abolition de
l’esclavage, enfin la fin de l’infériorité juridique de la femme.
Puis les combats des féministes : « mon corps
m’appartient ! » Et tout ceci pour en arriver à la
marchandisation du corps féminin ? Donc à l’aliénation d’une
personne par d’autres. Et ça ne choquerait pas le peuple de gauche
qui se laisserait enfumer par quelques bobos groupés autour de
puissants lobbies comme le LGTB (lesbiennes, gays, bi-sexuels et
trans) et qui prônent une vision dite « progressiste »
de la parentalité alors qu’elle est une régression terrible ? Eh !
Oh ! Ça va pas la tête non ?
L’enfant,
l’enfant... Est-ce qu’on le prend en compte l’enfant en tant qu’être
humain ? Non. Seulement comme produit, comme marchandise. Il est
question uniquement du droit Á l’enfant, pas du droit DE l’enfant.