@Alex
Manifestement, vo prépas ne comportaient pas de cours de lecture : bibou
1324 évoque les cours de son école d’ingé qu’il aurait séchés, pas les cours de
prépa !
Quant à l’ambiance de
prépa dans un Lycée du quartier latin, elle était plutôt bonne (il y a de cela
quelques décennies). Je n’ai pu commencer l’année de spé A’ le 1er septembre, ne rejoignant la classe que
le 1er octobre. Il
s’est trouvé plusieurs élèves (des 5/2) pour me proposer de me polycopier les
cours que j’avais ratés (sur les « compacts », je ne sais même plus
ce que c’est, après tant d’années). Plutôt sympa de la part d’élèves qui
ambitionnaient, pour certains, la rue d’Ulm (certains y sont rentrés, pas moi,
malheureusement).
Pour
revenir au sujet du débat, je pense que les prépas ont de gros avantages et d’énormes
inconvénients dans l’économie actuelle. Elles forment des gens efficaces,
bosseurs, d’excellents rouages de grandes entreprise ou administrations. Mais
elles ne préparent pas du tout à l’innovation, à la créativité sous toutes ses
formes, au contraire. On peut faire prépa comme un robot, sans jamais se
demander ce que l’on est soi-même, ce que l’on veut faire de sa vie, dans
quelle direction on pense exercer ses talents. Car en dehors du « talent »
d’absorber à toute allure quantité de connaissances abstraites, la question du
talent personnel ne se pose jamais.