Le lien
http://www.lexpress.fr/idees/tribunes/dossier/attali/dossier.asp
(mais où avais-je la tête -sourire- )
Sinon,
oui bien sur Jacques Attali évoque un aspect du problème qui est réel, mais dans lequel il oubli totalement la nature profonde de la musique et ce qu’y cherche réellement l’oreille.
Il manque dans sa réflexion (ce que je tente d’ajouter par ma contribution -sourire- ) le lien entre la valeur et la réalité de l’object (?) musique.
(peu de temps pour développer)
Le mp3 c’est la table en formica que l’on a vendu aux paysans au début du siècle en récupérant au passage leur « vielle table » en chène.
L’écart entre les support numériques et analogiques est plus visible du côté de l’image
pour des raisons de mémorisation plus stable de ce côté que du côté du son
on y voit très bien à quel point ce qui était perçu comme une qualité aux tout début de « l’innovation numérique »
à savoir le lisse et le lumineux
est en fait un défaut, une pauvreté du rendu, analogue à la différence entre le chêne et le formica.
C’est ce « trou » perceptif plus ou moins consciemment perçu qui finit par se révéler dans le goût de plus en plus prononcé pour le réel à texture
d’où la dévalorisation de ce qui ... a effectivement bien moins de valeur
_(et qui pourrait se mesurer d’ailleurs du côté de la théorie de l’information en « bit »
la morale de l’histoire est que « l’on ne comprime pas impunément » (analogue à « diluer la soupe »)
il y une limite au-delà de laquelle une réaction du client apparaît.
(Développement à suivre, notamment pour répondre à l(’)a(musante) distinction son/bruit)
Luc Comeau-Montasse
du fagot des Nombreux