Faire peur à long terme, c’est le lot des partis extrêmes. Lorsqu’on traverse la route, il faut bien se faire peur à court terme, c’est pour cette raison qu’on regarde à droite et à gauche avant de traverser, on s’imagine le scénario le plus catastrophe. Il faut pourtant se l’imaginer si on veut pouvoir rester en vie de l’autre côté de la route. Mais la peur n’est pas un but, elle fait partie de notre quotidien. Comme dit Bertrand Cassoret, il faut se ’faire peur’ pour rester en vie et continuer d’avoir des projets. L’énergie par personne est un sujet qui fait peur si on se projette dans l’avenir. La démographie est un sujet qui fait peur. Mais bien des sujets se règlent dans la paix. La démographie n’est plus un problème pour les pays riches, le taux de fécondité approche de 2, il y a stabilisation autour de ce chiffre. Le film Demain est riche d’interrogation et d’enseignement. Demain il faudra se la ’jouer’ collectif dans ce monde individualiste qui nous a donné tout ce confort qui devient progressivement une source de mal-être pour de plus en plus de personnes. Si ’Demain’ est un monde avec plus de collectif, alors allons-y, même s’il faut baisser de 1°C notre thermostat.On regardera moins la TV, on postera moins de message sur son ordinateur, on réparera nos objets du quotidient, on épluchera ses patates, on jouera au scrabble, aux cartes, et on regardera moins ses notifications absurdes. Il n’y a pas si longtemps, c’était comme cela, et ce n’était pas le moyen-âge pourtant. Les centrales électriques existaient déjà.