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Accueil du site > Actualités > Environnement > Le film « Demain » : où sont les solutions ?

Le film « Demain » : où sont les solutions ?

J’ai enfin vu le fameux film « Demain ». Moi qui suis préoccupé par les questions environnementales, qui m’inquiète des pollutions diverses, du réchauffement climatique, du manque futur de ressources en tout genre et surtout d’énergie, j’étais impatient de découvrir des solutions pour Demain.

 

Les auteurs du film font le tour du monde à la recherche de bonnes idées. Un peu de pollution en plus avec leurs voyages en avion, voiture, leurs nuits à l’hôtel, leurs appareils électroniques... Admettons puisque c’est pour la bonne cause.

 

La première partie traite de l’agriculture. On pourrait nourrir le monde avec de petites exploitations, beaucoup moins de viande, du bio, une agriculture non intensive, sans pétrole, sans produits chimiques… 

S’il est clair qu’on nourrit beaucoup plus de végétariens que de carnivores sur une même surface, savoir combien la planète peut nourrir d’humains avec quelles techniques est une question bien complexe qui fait débat chez les spécialistes.

Avec cette agriculture « il faut travailler plus » nous dit-on, il faut que le budget nourriture des gens passe de 10% à 30% des revenus. Logique, s’il faut plus de main d’œuvre, ça coute plus cher.

Avec cette agriculture, on créerait des emplois. Très bien, mais attention aux travailleurs pauvres : en remplaçant tous les engins agricoles par des êtres humains on créerait de l’emploi, mais je ne suis pas sûr que ce serait mieux. On retournerait dans un monde où une plus grande part de la population se consacre à l’agriculture alors que l’évolution humaine a justement permis que de moins en moins de gens aient besoin de se consacrer à cette tâche primaire. Certes cette évolution a contribué au chômage, mais dans les pays riches la pauvreté et la malnutrition ont bien diminué depuis 200 ans, et on a remplacé les emplois d’agriculteurs par des emplois d’enseignants, d’infirmiers, de médecins, de chercheurs, d’éducateurs, de journalistes, de travailleurs sociaux, d’informaticiens, de techniciens, d’ingénieurs… des fonctions insuffisamment remplies dans les pays pauvres où les gens mènent souvent une vie harassante à remuer la terre à la main et rêvent de vivre dans les pays riches. Plus de gens dans les champs, c’est probablement moins de chômage mais pas forcément moins de pauvreté, de malnutrition et une vie plus agréable. 

 

La question des ressources énergétiques, pour moi de loin la plus importante, est ensuite abordée. Oui plus de 80% de nos ressources énergétiques sont d’origine fossile (charbon, gaz, pétrole) et viendront forcément à manquer. Oui leur utilisation pollue énormément, crée des centaines de milliers de décès prématurés chaque année et réchauffe le climat à une vitesse folle. Oui nous sommes extrêmement dépendants de l’énergie et il faut agir. Mais c’est tout sauf simple.

On nous présente les éoliennes danoises et allemandes comme une solution. Les éoliennes peuvent produire une partie de notre énergie, mais comme le vent ne souffle pas en permanence et qu’on sait très mal stocker l’électricité, les éoliennes viennent en plus, et non à la place des autres moyens de production qui sont seulement moins utilisés. L’Allemagne, malgré des efforts considérables dans ce domaine, a produit en 2015 plus de 50% de son électricité avec des énergies fossiles (essentiellement du charbon très polluant) et 14% au nucléaire. Les émissions de CO2 par personne de l’Allemagne et du Danemark sont élevées malgré le considérable développement éolien, bien supérieures à celles de la France, à la moyenne mondiale, à celles de pays comme l’Inde, le Brésil, l’Indonésie, le Mexique ou la Turquie qui n’ont pas une image écolo mais sont tout simplement plus pauvres.

On nous présente la biomasse comme une solution de chauffage, mais sans se poser la question de son potentiel (la végétation pousse lentement !) ni de ses inconvénients : la combustion du bois émet du monoxyde de carbone, des particules fines, des oxydes d’azote, du benzène, des composés organiques volatiles…

On vante l’Islande qui réussit à utiliser largement la géothermie, mais tout le monde n’a pas la chance d’avoir des sources d’eau chaude.

On nous présente le photovoltaïque comme une solution alors que son Taux de Retour Energétique est faible : sur sa durée de vie un panneau ne produira pas beaucoup plus d’énergie qu’il n’en aura coûté pour sa fabrication, son installation, sa maintenance et sa fin de vie ; d’autant plus s’il est associé à des batteries sans lesquelles on ne peut avoir de lumière le soir. Le photovoltaïque n’existerait pas sans pétrole-gaz-charbon.

On nous vante, à juste titre, le tri des déchets et le recyclage mais sans remarquer combien les camions qui les transportent et les usines associées sont consommatrices d’énergie.

On parle d’autonomie énergétique de territoires en confondant, c’est classique, électricité et énergie (l’électricité ne représente que 18% de l’énergie mondiale).

On nous parle de voiture à hydrogène, à batteries ou à air comprimé mais ces techniques ne sont que des moyens de stockage et non des sources d’énergie.

On nous présente les petites unités de production comme plus écologistes que les grosses alors que l’impact environnemental de 100 petites unités est, au contraire, plus important que celui d’une seule unité 100 fois plus puissante.

Et surtout on nous dit que les énergies renouvelables peuvent être suffisantes pour nos besoins, ce qui n’est possible qu’en diminuant drastiquement notre consommation. Quand Thierry Salomon, de l’Association négaWatt, affirme que l’on peut réduire notre consommation d’énergie de 65%, il oublie de dire que, d’après le scénario négaWatt, la sobriété énergétique est pour cela nécessaire, incompatible avec le niveau de vie des pays riches et la croissance économique.

Aucun scénario de transition énergétique français n’affirme que l’on puisse remplacer les énergies fossiles et renouvelables sans diviser par au moins 2 notre consommation. Les humains utilisaient les énergies renouvelables bien avant les fossiles avec le bois, les moulins à vent, à eau ou la force des animaux. C’est justement l’abondance énergétique due aux énergies fossiles qui a permis dans les pays riches d’améliorer les conditions de vie comme jamais, et de faire exploser l’espérance de vie qui ne dépassait pas 35 ans au début du 19ème siècle. On ne vit pas vieux dans les pays où on consomme peu d’énergie, c’est un fait.

Bien sûr on peut diminuer la consommation grâce à l’efficacité énergétique qui consiste à faire évoluer les techniques pour consommer moins à service rendu égal. On peut, par exemple, isoler les logements pour diminuer le besoin de chauffage. Mais n’oublions pas que cela nécessite des matériaux plus nombreux, plus complexes à fabriquer et transporter, et surtout plus de main d’œuvre. Il est donc plus compliqué de se loger quand on a moins d’énergie à disposition. L’efficacité énergétique n’est donc pas indolore dans le domaine du logement comme dans d’autres. De plus elle a ses limites : la quantité d’énergie nécessaire pour chauffer un volume d’eau, monter une masse en hauteur ou mettre une masse en mouvement se calcule aisément par des lois physiques intransgressibles. On ne peut pas toujours consommer moins à service rendu égal.

Si l’on veut vraiment baisser la consommation d’énergie, à l’efficacité il faut nécessairement associer la sobriété, c’est-à-dire traquer les gaspillages et changer les usages ce qui suppose de définir ce qui est utile et ce qui relève du gaspillage. Est-il "utile" d’aller une journée à la mer, de partir en vacances, d’aller à la piscine, d'assister à des spectacles culturels ou à des rencontres sportives ? Est-il utile d'avoir réfrigérateur, un ordinateur, un lave-vaisselle, un accès à internet ? Est-il utile de soigner les personnes âgées atteintes de maladies graves ? Est-il utile de se doucher tous les jours ? Tout cela consomme beaucoup d’énergie.

Les scénarios de transition énergétique proposés par négaWatt, Greenpeace, ou Virage énergie permettent de ne fonctionner quasiment qu’avec des énergies renouvelables mais ils nécessitent des changements fondamentaux de la société : ils préconisent des logements collectifs, plus petits, plus d’habitants par foyer, une baisse de la température de confort, une baisse de 70% de la consommation de vêtements, une baisse de 50% des produits de ménage, de 50% des cosmétiques et produits de toilettes, de 50% des sèche-linges, lave-vaisselles, congélateurs, équipements audio-visuels, une baisse de 50% de la taille des réfrigérateurs, l’utilisation de lave-linge collectifs, une forte baisse des distances que nous parcourons chaque année, la quasi disparition de l’automobile individuelle, une réduction du tourisme longue-distance et des voyages en avion, une baisse des hébergements en hôtels … Effectivement on consommera ainsi moins d’énergie mais il s’agit bien d’une baisse du niveau de vie, d’un moindre confort, de changements très complexes à faire accepter.

Toutes ces économies représentent une baisse de l’activité humaine, une baisse de la quantité de biens et de services échangés, c’est-à-dire du Produit Intérieur Brut. Il s’agit de la décroissance économique, un objectif qui ne fait franchement pas l’unanimité puisque la quasi-totalité des politiques recherchent au contraire la croissance !

 

La troisième partie est consacrée à l’économie. L’économie circulaire (le recyclage), l’économie de la fonctionnalité (le partage), l’économie solidaire, la croissance verte… sont, à juste titre, mis en avant. Mais peuvent-elles permettre le découplage entre croissance économique et croissance de la consommation des ressources de la planète ? Cette question fait débat. Je ne suis personnellement pas convaincu que ce découplage soit possible.

On nous présente les monnaies locales comme un élément de solution. Elles incitent sans doute à moins de transport donc moins d’énergie et de pollution mais les problèmes sont avant tout physiques et non financiers.

Si la croissance économique est recherchée par la quasi-totalité des politiques, ce n’est pas seulement parce qu’elle permet d’enrichir des actionnaires et d’augmenter le PIB, mais aussi parce qu’elle correspond à une augmentation des échanges de biens et de services qui est logiquement censé être utile aux humains. Moins d’échanges économiques, c’est moins de biens et de services, c’est donc moins de smartphones, d’écrans plats et de voitures de luxe ; c’est aussi moins de nourriture, de logements, de soins médicaux, d’éducation, de culture… Concrètement la décroissance économique c’est la baisse des recettes de l’état et des caisses publiques, donc la baisse des budgets de l’éducation, de la recherche, de la santé, de la police, de la justice, de la culture, du sport pour tous, des aides sociales, des retraites…

Quand Pierre Rabhi dit que la croissance perpétuelle n’est pas possible car elle nécessiterait une croissance infinie de ressources dont la quantité est finie, il a raison. Mais ce que les êtres humains recherchent avec cette croissance ça n’est pas seulement l’argent, c’est avant tout une vie plus agréable. Moins de ressources pour plus d’êtres humains, ça signifie moins de ressources par personne, donc une vie plus compliquée. Les problèmes sont physiques et aucun gouvernant ne pourra y remédier, aussi honnête et compétent soit-il.

 

Le film nous parle ensuite de la démocratie en soulignant les défauts de nos sociétés. Les démocraties dans lesquelles nous avons la chance de vivre ont bien sûr leurs défauts mais je n’ai pas l’impression de vivre en dictature. Je crains que l’inéluctable dégradation des conditions de vie ne pousse davantage au repli sur soi, aux révoltes, aux conflits, aux guerres, aux extrémismes en tout genre, et aux dictatures. Michel Rocard affirmait « Mon intuition, c'est que la décroissance …nous conduirait tout droit à quelque chose ressemblant à une guerre civile ».

Expliquer aux gens que Demain ce sera bien est peut-être dangereux : les gens seront d’autant plus déçus et fâchés qu’ils croient qu’il y a des solutions et que les dirigeants sont responsables des problèmes. Mon avis est que Demain ce sera plus dur parce qu’on est de plus en plus nombreux à se partager un gâteau qui ne peut pas toujours grossir.

 

Dernier volet du film, l’éducation. Oui, elle est fondamentale et ne doit pas consister seulement à faire ingurgiter des connaissances aux enfants. Mais pour mettre comme en Finlande 2 enseignants pour 18 élèves dans une école moderne et équipée, il faut des moyens qui me paraissent incompatibles avec la décroissance économique, la baisse de la consommation d’énergie, la baisse de la consommation de ressources en tout genre et la nécessité de remettre plein de monde dans les champs pour travailler la terre à la main. Dans les pays pauvres les enfants ne vont pas à l’école parce qu’on a besoin d’eux dans les champs.

 

Il y a donc plein de bonnes idées dans ce film. On y vante un bon état d’esprit, une vie plus simple, des valeurs de partage et de fraternité auxquelles j’adhère.

Le problème fondamental de Demain est à mon avis la question des ressources énergétiques. Sur ce sujet le film fait preuve d’un optimisme que je ne partage pas. Il fait l’erreur de compter sur de nouvelles technologies. Les humains ont été capables de faire des choses extraordinaires et de solutionner d’immenses problèmes, oui, mais toujours en consommant plus d’énergie alors qu’il faudrait en consommer moins !

J’aurais aimé qu’on parle davantage d’un autre gros problème : la démographie. La croissance de la population mondiale est exponentielle. L’augmentation annuelle de la population, comme de la consommation d’énergie mondiale, correspond grosso-modo à une France supplémentaire chaque année ! Il me parait clair que l’augmentation de la population amplifie les problèmes et oblige à partager des ressources limitées en un nombre plus grand d’êtres humains, donc à en avoir moins par personne.

La plupart des interviewés sont des habitants de pays riches organisés en fonction d’une énergie abondante qui leur permet de consacrer du temps à ces réflexions. Ces habitants, même en faisant très attention, sont très dépendants de l’énergie et des ressources naturelles. Ceux qui vivent déjà vraiment dans la sobriété, en particulier les habitants des pays pauvres, désirent généralement dépenser plus. Les gens qui s'imaginent heureux dans un monde plus sobre se rendent-ils compte de ce que sera ce monde ? Il faudra travailler plus, habiter des logements moins confortables, moins d’hygiène, il sera plus difficile de se soigner, de se cultiver, de se déplacer, de se distraire, de s’informer, de s’éduquer…. car tout cela nécessite de l’énergie. Rien de bien réjouissant.

Je n’ai donc pas vu dans ce film de quoi être optimiste. Et je ne pense pas qu’il faille l’être. Il me parait au contraire important d’être pessimiste, cela permet à nos esprits de se préparer, cela nous permettra d’être moins déçu.


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42 réactions à cet article    


  • pallas 30 juillet 2016 17:46

    Bonsoir ?

    Le monde demain, une interrogation étrange mais pas dénué de sens.

    L’Être Humain ne représente rien à l’échelle de la vie sur cette planète, et des catastrophes il y en a eu.
    Si nous comparons à l’échelle de l’univers alors il n’y a pas un plie.
    Sachant que l’univers n’est rien d’autre qu’une partie d’autre chose que les Scientifiques ne comprennent pas, moi non plus d’ailleurs, l’échelle peut s’allonger.

    Là ou je veux en venir, que l’Espèce humaine disparaisse, la planète, notre galaxie, ça ne changera rien.
    Pour ce qui concerne la Vie, elle existe depuis 3 milliards d’années environs, donc pas de quoi s’inquiète pour le Biotope, Humain ou pas Humain pour l’avenir immédiat et lointains.
    Pour Rappel, la 4 emes extinction massive d’espece est similaire au point de vue dégat que l’actuel 6 emes.
    Salut


    • gaijin gaijin 30 juillet 2016 18:09

      génie électrique ...
      il y a longtemps qu’il n’y a plus de génie dans la lampe
      pour un technicien vous passez a coté d’une problématique fondamentale de notre système ( en fait la seule véritable problématique ) : l’effet de seuil
      je m’explique, la problématique est celle non pas du rendement mais du rendement maximum plus on cherche a augmenter le rendement d’un moteur plus les contraintes s’accumulent et plus le rendement gagné diminue en proportion inverse au cout qui permettent de le gagner .....
      cette incompréhension complète de la fable de la fontaine la deux chevaux et la ferrari est a la base de tous les problèmes .


      • Bertrand Cassoret Bertrand Cassoret 30 juillet 2016 19:09

        @gaijin
        je suis d’accord, et je ne vois là rien de contradictoire avec mes propos.


      • gaijin gaijin 31 juillet 2016 10:01

        @Bertrand Cassoret

        " La plupart des interviewés sont des habitants de pays riches organisés en fonction d’une énergie abondante qui leur permet de consacrer du temps à ces réflexions. Ces habitants, même en faisant très attention, sont très dépendants de l’énergie et des ressources naturelles. Ceux qui vivent déjà vraiment dans la sobriété, en particulier les habitants des pays pauvres, désirent généralement dépenser plus. "

        quand vous dites cela vous ne pensez pas a une alternative entre les deux pôles .......il faut en effet bénéficier d’un certain niveau de confort pour réfléchir mais notre système est très au delà l’énergie purement et simplement gaspillée est considérable alors que nous n’avons pas ( collectivement ) commencé a réfléchir. notre modèle c’est juste de gaspiller le plus d’énergie possible pour rien .....alors bien sur il n’ y en aura jamais assez
        le problème c’est que nous n’allons nulle part nous sommes comme une voiture qui tourne autour de d’un rond point pour faire du bruit et fatalement on va finir en panne d’essence par contre on pourrait commencer a aller quelque part ( a la limite n’importe ou serait préférable )
        la clef n’est pas la quantité d’énergie disponible mais ce que nous faisons avec ........


      • Thurias (---.---.35.159) 31 juillet 2016 16:44

        @gaijin Que voulez-vous dire exactement par « nous gaspillons ». B. Cassoret nous dit qu’il a du mal à voir que l’on puisse continuer à consommer autant d’énergie qu’avant (et encore moins « plus d’énergie qu’avant) et vous semblez répondre : »no problem" car comme on gaspille énormément, il suffit de réduire le gaspillage et l’on aura autant de service qu’avant tout en consommant moins d’énergie. Mwouai.... Je ne dis pas que l’on ne peut pas ici ou là réduire la consommation d’énergie tout en ayant un service final identique. Mais ne nous leurrons pas, c’est justement la chose la plus difficile à faire ça : avoir plus de choses, de services, avec moins d’énergie. Tous les gains de productivité faits par l’humanité depuis toujours l’ont été au prix d’une consommation croissante d’énergie. La productivité du travail, celle à l’ha pour l’agriculture etc...ont réellement augmenté alors que la productivité de l’énergie elle, a beaucoup de mal à augmenter : c’est lent et en plus c’est majoré par un maximum. C’est un peu normal ça : imaginez courir le Marathon en réduisant votre consommation énergétique, imaginez remplacer le tracteur à gas oil par le cheval à avoine et vous verrez que le cheval ça gaspille aussi un maximum d’énergie : ça transpire et il faut des ha d’avoine derrière...Le travail humain, l’argent, le capital, sont les acteurs visibles sur la scène, alors qu’en coulisse, c’est l’énergie qui tire les ficelles.


      • gaijin gaijin 1er août 2016 11:02

        @Thurias
        vous êtes drogué a l’énergie, conditionné comme tout le monde a penser que vivre = dépenser de l’énergie pour rien
        « imaginez courir le Marathon en réduisant votre consommation énergétique, »
        oui ce serait absurde mais courir le marathon est absurde de toute façon ça sert a quoi ? on pourrait foutre les mecs dans des cages a écureuils reliées a un alternateur et produire e l’électricité ........
        une fois sortis de la survie il faut changer de mode de pensée et se poser la question : la vie ça sert a quoi ? parce que si votre seule perspective est de transformer le maximun de choses en merde alors vous conduisez le monde au nihilisme .....
        on pourrait vivre dans des maisons passives et avoir des voitures et des frigos qui durent 50 ans
        pourquoi ne le fait on pas ? uniquement pour assurer l’existence d’une minorité appelée élite qui doit vivre au dessus de la moyenne ......ça sert a quoi ?
        mon niveau de confort de sans dent est supérieur a celui d’un roi de france au moyen age qu’est ce que je suis censé faire de 2 voitures de 3 télés .....Etc .... ?


      • Bertrand Cassoret Bertrand Cassoret 30 juillet 2016 18:51

        je suis d’accord, et je ne vois là rien de contradictoire avec mes propos.


        • pallas 30 juillet 2016 19:37

          @Bertrand Cassoret,

          Vous n’avez pas compris, avec le temps il est vrai que je deviens plus sombre dans mes propos.

          Il faudrait comprendre non pas le comment mais le pourquoi.

           La Mathématique, revenir aux sources.

          Vous etes un Mathématicien, j’en suis un, revenir au source.
          Rien n’est binaire et non dans l’idéeologie de 1+1=3. Les choses ne sont pas si simple et dans une case.

          C’est le seul conseil que je puisse faire.

          Je ne peut pas répondre à votre question, mais votre question n’est pas celle ci véritablement en vérité.

          A vous de faire le voyage, le tracé, votre but, seul, et de trouver les réponses réels qui vous concernent.
          Chacun son chemin.
          Salut


        • foufouille foufouille 30 juillet 2016 19:48

          "ils préconisent des logements collectifs, plus petits, plus d’habitants par foyer, une baisse de la température de confort, une baisse de 70% de la consommation de vêtements, une baisse de 50% des produits de ménage, de 50% des cosmétiques et produits de toilettes, de 50% des sèche-linges, lave-vaisselles, congélateurs, équipements audio-visuels, une baisse de 50% de la taille des réfrigérateurs, l’utilisation de lave-linge collectifs, une forte baisse des distances que nous parcourons chaque année, la quasi disparition de l’automobile individuelle, une réduction du tourisme longue-distance et des voyages en avion, une baisse des hébergements en hôtels …"
          ce qui fera beaucoup moins de travail et ceux qui pourront pas vivre ainsi seront certainement euthanasié.


          • pemile pemile 30 juillet 2016 19:56

            @foufouille « ce qui fera beaucoup moins de travail et ceux qui pourront pas vivre ainsi seront certainement euthanasié. »

            Non, dans les « champs de travail » d’après l’auteur !


          • foufouille foufouille 31 juillet 2016 10:45

            @pemile
            non car les méthodes magiques de type cabaneliennes permettent de produire beaucoup plus.


          • Login 30 juillet 2016 19:51

            Un des challenges est trouver comment mettre en oeuvre l’ensemble de ces solutions sous une forme systémique.


            • pemile pemile 30 juillet 2016 19:53

              CTL+F nucléaire = une seule référence au 14% dans la consommation allemande !

              "on a remplacé les emplois d’agriculteurs par des emplois d’enseignants, d’infirmiers, de médecins, de chercheurs, d’éducateurs, de journalistes, de travailleurs sociaux, d’informaticiens, de techniciens, d’ingénieurs« 
              32h au boulot et 8h dans les champs pour chacun plutôt que de s’inscrire dans des clubs de sports ou de faire son footing en ville ?

               »Est-il utile de soigner les personnes âgées atteintes de maladies graves ? Tout cela consomme beaucoup d’énergie."
              Celle là, fallait l’oser smiley


              • pallas 30 juillet 2016 20:23

                @pemile,

                Je ne comprend pas vos propos, La France est comme Le Japon des sols pollué, et plein de centrales nucléaires qui ne son pas détruisibles et nuisibles d’ici 15 ans, il n’existe pas de technologie pour cela.

                Tout n’est que pollution, meme vouloir pecher un poisson dans une riviere devient dangereux au vu de la pollution.

                Ouah, c’est beau tout ça.
                Dire qu’il parrait boire une eau de source était bon pour la santé (il y a 20 ans), aujourd’hui c’est la mort ou cancers assuré.

                C’est beau le progres.

                Voila la réponse Monsieur l’Auteur de la mauvaise façon de faire de « La Mathématique ».
                Salut


              • pemile pemile 30 juillet 2016 20:57

                @pallas « Je ne comprend pas vos propos »

                A l’inverse de l’auteur, que nous, habitants des pays riches, divisions notre consommation d’énergie par deux, ne me pose pas de problème et ne représente pas obligatoirement une baisse du niveau ou de l’espérance de vie.

                L’auteur nous conseille les livres de Jean Marc Jancovici, nous pond trois pages pour descendre les ENR et ne fait aucune allusion au nucléaire ?


              • pallas 30 juillet 2016 21:19

                @pemile,

                Pays riche, moi le futur je m’en tamponne, comme à l’époque avec un pote sur un ban avec une biere
                Je N’est pas de conseille à avoir de quoi ce que soit, ici c’est une prison, les gens sont débiles.
                Internet ne représente rien, ici on s’emmerde, moi ainsi que d’autre, et je regarde.

                Va à Paris la nuit à 3h00 du matin, c’est l’enfer sur terre, un autre monde, l’envers du décors, voila la réalité.

                Le Monde entier est au courant de cela.

                Salut


              • Bertrand Cassoret Bertrand Cassoret 31 juillet 2016 10:20

                @pemile
                jusqu’ici la croissance économique a toujours été liée à la croissance de la consommation d’énergie. A moins de parvenir au découplage (je n’y crois pas) diviser notre consommation d’énergie par 2 implique la décroissance économique, c’est à dire moins d’argent qui rentre dans les caisses publiques donc moins d’argent pour les retraites , les aides sociales, la culture, l’éducation, la santé...
                Je n’ai pas pour objectif de « descendre » les énergies renouvelables mais de montrer qu’elles ne peuvent pas être suffisantes pour maintenir notre train de vie sans les fossiles.
                Comme le nucléaire, les renouvelables sont nécessaires mais insuffisantes.
                J’aurais pu développer sur le nucléaire, mais je serais forcément passé pour un affreux membre du méchant lobby en conflit d’intérêt.


              • pemile pemile 31 juillet 2016 10:32

                @Bertrand Cassoret « jusqu’ici la croissance économique a toujours été liée à la croissance de la consommation d’énergie »

                Liée, en tant que cause ou conséquence ?

                « la décroissance économique, c’est à dire moins d’argent qui rentre dans les caisses publiques donc moins d’argent pour les retraites , les aides sociales, la culture, l’éducation, la santé... »

                Non, ce qui rentre dans les caisses publiques est une décision de répartition et quelle pourcentage de cette croissance représente t-il par pays ?


              • Thurias (---.---.35.159) 31 juillet 2016 16:55

                @pemile
                Ce n’est pas parce qu’il suffit à l’Etat de prélever au taux qui lui semblerait nécessaire pour couvrir ses besoins qu’il ne sera pas impacté par la décrue énergétique. L’argent n’est que de l’argent et ne vaut rien dans un monde où il n’y a rien, et il vaudra moins dans un monde où il y aura moins. C’est comme si, face au « moins de sang dans le corps humain » , le cerveau disait : pas de problème, j’augmente le diamètre des carotides et j’aurai autant de sang qu’avant....Le cerveau, tout privilégié qu’il soit, risque bien de mourir car dès qu’un organe vital manque de sang (disons le cœur, l’estomac que sais-je), forcément c’est tout le corps, cerveau compris, qui en pâtit et finit par mourir.


              • pemile pemile 31 juillet 2016 18:44

                @Thurias "Ce n’est pas parce qu’il suffit à l’Etat de prélever au taux qui lui semblerait nécessaire pour couvrir ses besoins qu’il ne sera pas impacté par la décrue énergétique« 

                Impacté de combien ?

                Pour une analogie avec le corps humain, on pourrait aussi dire qu’il y a aujourd’hui stockage de graisse à »certains endroits" et qu’il ne s’agit que de bruler cette graisse pour récupérer de l’énergie ?


              • eugene eugene 30 juillet 2016 20:16

                J’ai vu ce film encensé par la critique, et à mon avis il n’arrive pas à la cheville de vraies réussites, comme « small is beautiful » par exemple, d’agnes fouilleux, qui se finança elle même, et le film de Coline serreau « solutions locales pour un désordre global »...Des films dérangeants et impertinents. .

                « Demain » veut tout brasser, et finalement n’étreint rien de consistant, de fouillé, préférant privilégier le ton, forcément optimiste. « Très bobo », avec ces longues complaisances visuelles et musicales, qui m’ont tapé sur les nerfs, avec cette équipe de pieds nickelés, échappés de leur loft parisien pour faire la leçon cool la planète. 
                A quoi bon aller au bout du monde pour trouver des interlocuteurs qu’ils auraient pu trouver dans l’hexagone. ?...Sans doute pour faire universel...Mais c’est un leurre qui est à l’origine de la plupart de nos problèmes, précisément, et qu’on se gardera de traiter....

                • Scan (---.---.159.181) 31 juillet 2016 04:56

                  On parle d’un film populaire, positif, avec ses écueils. Il faut le voir comme un produit de diffusion de masse d’un début d’informations diffuses. Cette critique est au mieux dogmatique, au pire antivolontariste. On pourrait la reprendre point par point avec les arguments et éléments du film qui ne sont pourtant pas bien poussés.


                  • invino invino 31 juillet 2016 09:21

                    Un regard salutaire sur la complexité des problème, que cet article.
                     
                    "J’aurais aimé qu’on parle davantage d’un autre gros problème : la démographie. La croissance de la population mondiale est exponentielle. L’augmentation annuelle de la population, comme de la consommation d’énergie mondiale, correspond grosso-modo à une France supplémentaire chaque année ! Il me parait clair que l’augmentation de la population amplifie les problèmes et oblige à partager des ressources limitées en un nombre plus grand d’êtres humains, donc à en avoir moins par personne." La croissance de la population amplifie les problèmes, sans aucun doute. D’une certaine façon ne peut-elle pas être vue, non comme leur première causes, mais au moins comme l’une d’entre elles ?
                    NB. Une France de plus par an, ce n’est pas vraiment exponentiel ; plutôt linéaire (ou affine). D’ailleurs il y a diminution dans d’importantes régions du monde (Europe, Japon) ; cela invite à différencier les regards.


                    • invino invino 31 juillet 2016 09:24

                      @invino
                      Désolée pour la croissance exponentielle du nombre des coquilles...


                    • binnemaya 31 juillet 2016 10:03

                      "Les démocraties dans lesquelles nous avons la chance de vivre ont bien sûr leurs défauts mais je n’ai pas l’impression de vivre en dictature. Je crains que l’inéluctable dégradation des conditions de vie ne pousse davantage au repli sur soi, aux révoltes, aux conflits, aux guerres, aux extrémismes en tout genre, et aux dictatures. Michel Rocard affirmait « Mon intuition, c’est que la décroissance …nous conduirait tout droit à quelque chose ressemblant à une guerre civile »"
                      Nous ne sommes pas en démocratie (peuple souverain n’existe pas)et pour le nier faut vraiment être dans le déni.
                      Allez je parie que dans même pas 5 ans sauf si les citoyens prennent enfin le pouvoir il y aura une guerre mondiale car leur économie a la pyramide de Ponzi est morte donc ne reste que la guerre + dictature mondiale qui leur permettra de sauver leur pouvoir.
                      Rocard un néolibéral pas du tout démocrate qui sous entend que la décroissance serait la cause d’une guerre civile du foutage de gueule c’est l’accparement des richesses entre des mains de moins en moins nombreuses qui est la cause principale de l’appauvrissement général et va provoquer des révoltes de plus en plus sanglantes.
                      Pour ce qui est du reste de votre texte c’est vrai que l’énergie est avec l’agirculture le Problème principal a résoudre mais pas insoluble.
                      Par exemple la Permaculture a prouver son rendement 10X supérieur et cela sans main d’oeuvre a l’ancienne et surtout sans pétrole qui va disparaître, la technologie est un atout encore faut-il que le savoir soit accessible aux plus pauvres etc...


                      • pemile pemile 31 juillet 2016 10:21

                        @binnemaya « la Permaculture a prouver son rendement 10X supérieur et cela sans main d’oeuvre a l’ancienne »

                        L’exagération est toujours néfaste comme argumentation smiley


                      • foufouille foufouille 31 juillet 2016 10:49

                        @pemile
                        c’est comme le générateur à patates !


                      • binnemaya 31 juillet 2016 10:51

                        @pemile
                        c’est vrai quoique sortir 1500€ de revenu/mois sans tracteur/machine/pétrole en ne faisant que 35 heures (évidemment pas les années de mise en route 3à5ans selon) on doit pas être loin du X10 car un agriculteur standard bosse dans les 80h/sem pour 500€/mois alors comparez l’ensemble et je ne parle même pas du fait de ne plus polluer autant( combien d’économie ?) et manger sainement (Sécu combien d’économie a long terme ?)


                      • pemile pemile 31 juillet 2016 10:55

                        @binnemaya « de revenu »

                        Il s’agit donc de rentabilité et pas de rendement smiley

                        Un facteur 10 reste toujours une exagération à éviter !


                      • foufouille foufouille 31 juillet 2016 16:16

                        @binnemaya
                        de la vraie propagande de bobo khmer vert.


                      • binnemaya 31 juillet 2016 11:05

                        C’est vrai terme inapproprié(le rendement) excuse


                        • Le421... Refuznik !! Le421 31 juillet 2016 17:08

                          Je pense qu’il y a un fossé entre diminuer la consommation énergétique et la régression du niveau de vie.
                          Il n’y a quasiment plus de zone sombre dans la partie occidentale du globe, la nuit.
                          Est-ce vraiment indispensable ??
                          Les automobiles ont-elles de si mauvais phares que tout carrefour doit être éclairé à giorno.
                          Pire, en rase campagne et sans lumière, on voit mieux quelqu’un arriver.
                          Mais voilà.
                          Tout cela, c’est une question de « sécurité ». Et là, on a tout dit !!


                          • Bertrand Cassoret Bertrand Cassoret 2 août 2016 10:56

                            @Le421
                            tous les scénarios de transition (ou quasi tous) sont d’accord pour dire que l’efficacité énergétique, qui permet de garder le même niveau de confort, sera insuffisante pour se contenter des énergies renouvelables.


                          • CoolDude 31 juillet 2016 22:24

                            Voici le lien vers un documentaire made in USA et peut être pas libre de droit. - mais bon, c’est pour la bonne cause - sur le pétrole, avec en prime des solutions qui laissent rêveur : Biodiesel (de la bonne huile de friture), Hydrogène, etc...

                            Et aussi de très bonnes questions sur les lobbies pétrolier, les constructeurs automobiles... Et le système économique actuel.

                            « Pétrole, le prix de la dépendance »
                            http://www.dailymotion.com/video/xf3bts_docu-petrole-le-prix-de-la-dependan_news#tab_embed


                            • Eric 23567 (---.---.51.176) 1er août 2016 09:00

                              Mais ou vas t’on trouver toute l’energie dont nous avons besoin ???

                              Ben Edf va construire une vingtaine d’Epr dont il maitrise parfaitement le processus de fabrication jusquau dementellement et l’enfouissement des dechets.

                              Pourquoi etre si pessimisme ?


                              • Yodah (---.---.4.67) 1er août 2016 11:37

                                Critique argumentée mais n’oublions pas que le film est volontairement optimiste pour justement aller à l’encontre de tous les messages déprimants habituels de l’écologie et qui n’ont aucun effet.
                                J’ai surtout l’impression que vous voulez bien faire de l’écologie mais sans faire aucun effort. Malheureusement, je pense que vous ne vous rendez pas compte à quel point nous sommes des ultra privilégiés et que nous vivons sur le dos des pays pauvres (pour les minerais, notamment d’Uranium)
                                La nature ne nous laissera pas le choix : le pétrole tire à sa fin et nos enfants vont devoir apprendre à vivre sans.
                                Le PIB n’a qu’une valeur financière, elle n’est pas liée au bonheur des habitants. Il faut plus de croissance pour créer de la richesse mais pourquoi en créer ? En France, nous avons tout pour être heureux, pourquoi demander encore plus en sachant que notre niveau de vie signifie déjà que nous accaparons déjà les ressources de quelqu’un plus pauvre que nous ?
                                Les pays pauvres veulent devenir comme nous ? Peut-être sont-ils trop abreuvés de séries US vantant le bonheur de quelques familles aisées, comme nous le sommes également.


                                • CoolDude 1er août 2016 23:16

                                  @Yodah

                                  Mon banquier adore mon produit brut que je lui rapporte... C’est bien la le problème. Je le vois mal, lui, maître comptable, en train de se salir en basse besogne.

                                  Je me vois mal lui dire, le PIB ! On s’en fout. Ce genre de choses signe son arrêt de mort. 


                                • Bertrand Cassoret Bertrand Cassoret 2 août 2016 11:00

                                  @Yodah
                                  "Le PIB n’a qu’une valeur financière"  ? Non ! le PIB représente la somme des échanges de biens et de services entre être humains, il correspond donc à des choses bien réelles. Moins de PIB c’est moins de biens et de services.
                                  Et comme il y a croissance démographique, si le PIB n’augmente pas c’est qu’il y en a moins par personne. Moins de gadgets et d’objet inutiles, mais aussi moins de transport, de logements, de culture...


                                • CoolDude 1er août 2016 23:09

                                  Non, il est « bien » comme documentaire...
                                  Il y a des tentatives d’inceptions !

                                  A part effectivement quelques coquilles comme le titre : C’est pas Demain... C’est maintenant qu’ils fraudaient se bouger car c’est pas la COP21 qui va changer grand chose.

                                  Bref, c’est happy ! Friendly ! Banquable.


                                  • Manudibang (---.---.234.168) 3 août 2016 13:13

                                    L’auteur de ce post, comme l’immense majorit des gens, considre donc que changer, ce serait rendre notre vie trop complique. C’est donc toujours l’histoire du serpent qui se mord la queue. Mais que l’on m’explique : au final quel est l’intrt d’une vie moins complique si c’est pour mener l’espce humaine et les autres espces leur extinction ? Il faut je pense savoir voir au-del de notre simple condition individuelle, penser un petit peu plus la consquence globale de nos actes sur le long terme. Nos enfants nous diront merci.


                                    • MAF MAF 2 octobre 2016 19:35

                                      Faire peur à long terme, c’est le lot des partis extrêmes. Lorsqu’on traverse la route, il faut bien se faire peur à court terme, c’est pour cette raison qu’on regarde à droite et à gauche avant de traverser, on s’imagine le scénario le plus catastrophe. Il faut pourtant se l’imaginer si on veut pouvoir rester en vie de l’autre côté de la route. Mais la peur n’est pas un but, elle fait partie de notre quotidien. Comme dit Bertrand Cassoret, il faut se ’faire peur’ pour rester en vie et continuer d’avoir des projets. L’énergie par personne est un sujet qui fait peur si on se projette dans l’avenir. La démographie est un sujet qui fait peur. Mais bien des sujets se règlent dans la paix. La démographie n’est plus un problème pour les pays riches, le taux de fécondité approche de 2, il y a stabilisation autour de ce chiffre. Le film Demain est riche d’interrogation et d’enseignement. Demain il faudra se la ’jouer’ collectif dans ce monde individualiste qui nous a donné tout ce confort qui devient progressivement une source de mal-être pour de plus en plus de personnes. Si ’Demain’ est un monde avec plus de collectif, alors allons-y, même s’il faut baisser de 1°C notre thermostat.On regardera moins la TV, on postera moins de message sur son ordinateur, on réparera nos objets du quotidient, on épluchera ses patates, on jouera au scrabble, aux cartes, et on regardera moins ses notifications absurdes. Il n’y a pas si longtemps, c’était comme cela, et ce n’était pas le moyen-âge pourtant. Les centrales électriques existaient déjà.


                                      • kilestein 24 mars 2019 12:29

                                        I have recently watched this movie. its pretty awesome. Now one can watch all latest movies, and TV shows for free on Android devices using TV Zion apk.

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