Trois siècles de domination sur l’Algérie d’un empire Ottoman déjà en voie de décomposition auront conduit ce pays, dès le début du XIXe siècle, à un état de délabrement politique et économique assez terrifiant. Si l’Algérie de 1830 devient une colonie française, c’est parce qu’elle était colonisable, et on peut dire à peu près la même chose de tous les pays du nord de l’Afrique et du Moyen-Orient qui avaient préféré tourner le dos durant des siècles, grâce à l’islam, au progrès des Lumières.
L’Algérie aujourd’hui, après plus de cinquante ans d’une glorieuse indépendance, est à peu près dans la même situation qu’au temps de Charles X et de Hussein Dey. Rien n’aura été fait pour diversifier les activités économiques, et la rente pétrolière est en passe de s’effondrer. Encore quatre ou cinq ans, et l’Algérie sera à la merci du FMI. Ce sera peut-être pire qu’en 1830.
Tout cela est absolument lamentable. Personne ne songerait à nier les souffrances des populations, la brutalité du colonialisme et encore moins la situation assez atroce que les harkis ont connue, mais c’est quand même assez comique de voir un citoyen Algérien qui devrait en premier lieu s’interroger sur la misère de son pays et ses causes, et en particulier sur le rôle désastreux que l’islam y aura joué, venir nous donner périodiquement des leçons de morale politique.
Le premier et seul responsable de la misère des musulmans, c’est l’islam. Allah n’aime pas les musulmans et il le leur fait bien voir. Il n’hésite pas à en massacrer deux mille venus faire acte de soumission à La Mecque, et quand il le peut, il les induit non seulement à massacrer lâchement tout ce qu’ils peuvent au Bataclan ou à Nice, comme au temps des pirates barbaresques, mais même à se massacrer entre eux. Quel horrible gâchis, et les mêmes causes risquent fort, indéfiniment, de produire toujours les mêmes effets.