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Commentaire de velosolex

sur Sécurité routière : le « syndrome de l'adjudant »


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velosolex velosolex 4 octobre 2016 22:32

@Fergus
La dernière gamelle remonte à deux semaines, une glissade dans un virage du coté de Plouay, et hop...... Une simple gravillon peut faire basculer une vie. Rien de bien méchant cependant, des croûtes aux genoux et aux coudes, et le plaisir de retrouver peu à peu son intégrité. Car c’est aussi cela le bonheur, les expériences qui nous ramènent à l’essentiel, et nous font faire la différence entre l’anecdotique et l’important, à l’heure où des civils se font tuer à Alep. 

Aujourd’hui des avions russes ont frôlé la Bretagne, ramenant de vieilles peurs, de vieux fantasmes. Mais pourquoi est ce que je parle de cela. Ne conviendrait il pas mieux de faire du vélo à l’envers, et à continuer à faire le clown, en me moquant de la maréchaussée ?
Hitchcock qui avait eu lui aussi une expérience traumatisante très jeune avec la police ( il avait passé quelques heures en cellule à l’age de dix ans) avouera à Truffaut dans les échanges qu’il eut avec celui ci que ce fut une expérience fondamentale dans son processus personnel de créationl. « De jeune à innocent », à « frenzy », ce furent en effet l’essentiel de ses films, où les héros se trouvent confronté à l’injustice et à des « Dupont » zélés et borgnes. Mais deux borgnes finissent par faire un aveugle, et rendent une injustice majeure. Ah ce titre les jeunes sont les principaux suspects, et la bac a réussi à donner une image de la police détestable, dans sa politique du chiffre à tout prix. En Bretagne où les immégrés sont peu nombreux, ce sont les jeunes qui sont les jeunes du cru qui sont les plus discriminés, dans cette recherche du maillon faible, faisant recette et bouc émissaire. Attendez d’être vieux pour faire les mauvais coups, et d’avoir un kangoo plutot qu’une BM...
Du vieillissement, cependant, je ne souffre pas, préférant même souvent cette posture où l’on a plus rien à prouver ni à montrer, pour se faire le spectateur du monde. Et de constater l’évolution du regard des autres, alors qu’on a pas l’impression d’être cependant un autre, d’avoir changé de plaque d’immatriculation.
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