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Commentaire de Silwan

sur Sécurité routière : le « syndrome de l'adjudant »


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Silwan (---.---.102.4) 5 octobre 2016 16:17

Bonjour Fergus,

Effectivement, nous avons certainement tous subi au volant ou ailleurs, un jour ou l’autre, l’abus de pouvoir caractérisé de la part d’un juteux ou bien d’un autre trois bandes, dont on peut imaginer aisément le plaisir certain que leur procure ce sentiment de supériorité face au commun des mortels.

Néanmoins, on se remémorera plus facilement la bienveillance de l’un d’eux lorsque celui-ci a pris l’initiative de rendre un service nullement attendu venant de sa part.

Etant plus jeune et ayant été ramassés un pote et moi-měme á la gendarmerie d’une petite bourgade de campagne, pour une dénonciation dont nous n’étions nullement responsables des faits, nous sommes tombés sur un brigadier chef qui nous a de prime abord semblé fort peu commode et qui s’est peu á peu adouci au fil de l’interrogatoire, comprenant par celá que nous n’étions nullement responsables des fait qui nous étaient reprochés.

Etait-ce également la curiosité de savoir quelles raisons nous avait poussées á l’époque á arborer une coupe de cheveux á l’iroquoise avec toute la panoplie qui seyait avec, sales punks que nous étions, tant est il qu’il commenca á plaisanter et á nous demander si nous n’aurions toutefois pas oublié de sortir du fond de nos poches un petit morceau d’une substance que l’on fume lors de la fouille au début de l’interpellation.

C’est alors que nous remarquames une belle et grande feuille de cana séchée, judicieusement protégée sous son sous-mains en verre lorsqu’il déplaca quelques dossiers de sur son bureau.

La fin de l’interrogatoire étant venue ainsi que la fin de son service, la nuit ayant fait son apparition, il se fit raccompagner ainsi que nous-měme en bas de chez lui par un collegue avec la 4L de service, et prit sa voiture personnelle pour nous ramener á notre camping se situant á plusieurs kilometres de la dite bourgade.

Etait-ce la peur de nous voir rentrer de nuit sur une petite route de campagne non éclairée ou bien tout simplement un geste de sympathie venant de sa part, tant est-il que ce fut la premiere fois que nous remerciames chaudement un représentant des force de l’ordre que nous avions normalement pour habitude de ne point trop tenir en notre estime. 

Une fois n’est pas coutume, ce souvenir, parmi nos nombreux et abusifs controles d’identités et fouilles au facies qui vont avec, restera au dessus du lot comme étant la preuve que malgré tout, un coeur peut se cacher sous du bleu marine. 

Je sais c’est tout de měme rare mais c’est la raison pour laquelle il faut tenter de ne pas oublier que quelles que soient les circonstances, on peut toujours tomber sur une perle á un moment le plus inattendu. 
Et c’est beau....... 
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