Alain Juppé est le candidat que les grands médias
cherchent à mettre en avant. Assurément, il a encore de la concurrence, que ce
soit sur sa « gauche » avec Emmanuel Macron ou sur sa droite avec Nicolas
Sarkozy dans le cadre de la « primaire » du centre et de la droite.
Mais, on peut s’attendre à ce qu’il triomphe de ces adversaires et émerge
comme le candidat de la continuité du pouvoir des banquiers et de la Commission
européenne.
Alain Juppé n’est guère connu pour la nouveauté de ses idées et convictions
économiques. Premier ministre en 1995, il a plongé la France dans une de ses
grèves les plus dures par son obstination, jusqu’à ce que le Président Jacques
Chirac lui fasse entendre raison. Il a plongé la France dans une récession qui
dura 18 mois, en raison de sa politique économique. C’est pourquoi
on l’attendait sur ce terrain. On a pu constater que ses idées économiques
sont largement dictées par ses convictions européïstes
et, sur ce point, ses convictions apparaissent étranges pour quelqu’un qui
vient du néo-gaullisme. Le ralliement d’Alain Juppé à l’Union européenne est
ancien : il date du débat sur le traité de Maastricht en 1 992. On pouvait
penser, à ce moment, que ce ralliement était purement instrumental. Pourtant,
il semble bien que ce ralliement soit devenu une conviction. Mais, ce
ralliement l’entraine vers des solutions qui sont désormais contradictoires
avec ses propres objectifs, du moins ceux qu’il affiche.
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https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201610101028116397-juppe-systeme-politique-france/