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Commentaire de Méc-créant

sur Les progressistes doivent-ils avoir peur de l'histoire de France ? par Georges Gastaud #identité #nationale


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Méc-créant (---.---.206.23) 12 octobre 2016 21:40

 Je partage une part de votre analyse quant à la notion de...nation. Dans le blog « Immondialisation : peuples en solde ! », je présente des textes dont le contenu, bien qu’articulé sous une forme différente — car peu référencé à des événements ou personnages historiques— exprime une teneur de fond conciliable sinon comparable à celle de votre article. Déjà, certains intertitres peuvent indiquer à vos lecteurs des éléments de réflexion qui entrent en résonance avec vos propos. « Une intégration, désintégration » - « L’Etat sans la nation ? » (à propos de Contrefeux de Bourdieu) - « Souveraineté, identité, indépendance nationales : un acquis des peuples et des individus » - « Nation et ethnie : consciente ou inconsciente con-fusion » - « Euromondialisation : ultra-impérialisme et recolonisation totalitaires » - « Nation et indépendance : coupables d’anti-mondialisation » - « Mondialisation et internationalisme » - Peut-être est-il possible d’y trouver des éléments utiles à la réflexion.
 D’un autre texte, rédigé pour les élections au parlement européen (pas présent sur le blog), dans lequel je défendais l’abstention, je peux tirer ces quelques lignes.
  « Construire l’Europe » - « Europe nouvelle » - « la France ne pourra rester un grand Etat qu’avec la nouvelle Europe » - « faire fraterniser les peuples » - « travailler dans toute l’Europe » - « économie puissante » - « tenir tête aux Américains » - « les français à l’étranger travailleront d’un même coeur pour notre patrie commune : l’Europe ». « Ces expressions n’auraient rien de surprenant à se rencontrer dans la bouche des défenseurs de L’Europe. Elles ne datent pourtant pas des années 1980 ou 90. Elles ont été prononcées et martelées en France à une autre période : la période 39-45 (on en retrouve quelques-unes, parmi d’autres, dans les films »Pétain« et »L’oeil de Vichy« ). Cette mise en parallèle peut paraître pure provocation ou démagogie. Elle permet cependant de rappeler ce que marmonnent quelques vieux de la vieille : faire cette Europe, c’est faire ce qu’Hitler n’a pas pu faire. Un coup de gueule qui ne saurait suffire à résoudre une telle question mais qui a le mérite de montrer, en liaison avec l’histoire, que guerre et économie peuvent faire se confronter les peuples de différents pays et, qu’après tout, un des aspects du Reich était aussi l’établissement d’un Marché unique... »
  Je ne suis pourtant pas un patriote fanatique. Je fonde essentiellement mon attitude sur le droit à la liberté pour chaque individu, pour chaque citoyen, donc sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes (incompatible avec le droit des actionnaires à disposer des peuples). Pour longtemps encore la nation reste le premier —souvent le seul— cadre de résistance possible pour les populations.
 Méc-créant.


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