@aimable
La vice-présidente fait son boulot. Toute assemblée a ses règles de fonctionnement. Pour chaque réunion il y a un ordre du jour, la question n’était pas à l’ordre du jour. Et comment pouvait-elle l’être ? Les faits sont vieux de 14 ans et la plainte est retirée.
Je pose donc à nouveau la question de la motivation. Veut-on atteindre :
J-M Baylet personnellement, pour le compte de qui et pourquoi ?
Le gouvernement dans son ensemble à travers un de ses membres, à nouveau pour le compte de qui ?
Il n’y a chez les humains que des affaires de cul et des affaires de fric, la politique réussissant à réunir les deux motivations. En grattant tout cela on tomberait forcément sur quelque chose de l’une ou l’autre catégorie.
Revenons sur les faits, où disons plutôt les faits dénoncés, dans la mesure où la preuve n’est pas faite. Officiellement Madame Bergon était assistante parlementaire de Baylet, c’était donc une collaboratrice, rien de plus. On peut se poser la question de la nature réelle de leurs relations, dans la mesure où il serait avéré que des relations sexuelles existaient on serait dans le cas d’une scène de ménage aggravée avec violences, tout aussi condamnable mais n’ayant rien à voir avec la politique. Maintenant s’il n’y a pas d’affaire de cul, qu’est-ce qui peut motiver de la part de Baylet une telle rage ? On ne tabasse pas et on ne dénude une employée pour une faute professionnelle, on lui fait un procès. Il y a donc autre chose, et là cela sent le fric.
En somme on parle de faits supposés, qui se seraient déroulés il y a 14 ans, entièrement à charge pour Baylet, sans se poser la question des relations entre les protagonistes et les motifs possibles de ces violences. Il n’est pas question d’excuser ces violences à supposer qu’elles aient eu lieu, mais on en dit trop ou trop peu. Et dans les circonstances actuelles le mieux serait de ne rien dire sauf à vouloir provoquer un déballage total, et je ne suis pas sûr que l’ex- plaignante le souhaite.
Il y a donc beaucoup de mystère derrière l’intervention de Madame Attard, et sur son attardement.