@cevennevive
il peut y avoir de nombreuses explications à ces révélations tardives.
Et encore plus si on se rappelle que l’on est dans le milieu politique.
D’abord les raisons de ne pas porter plaintes sont nombreuses et la plus part s’expliquent par la peur, qui étant un sentiment irrationnel, fait qu’il est difficile de trouver des explications rationnelles à cette attitude. On peut toujours épiloguer : « ouaiii elle aurait dû faire ceci ou cela, etc... » ça ne changera rien.
Et c’est valable de partout même hors politique.
Mais surtout là on est dans le monde de la politique : un monde de pouvoir, de réseaux, il peut y avoir des enjeux de travail, relationnels, etc...
Dés fois l’agresseur peut même faire des menaces, des pressions, etc.... directement sur la personne , ou sur des proches. Vu qu’ils ont du pouvoir, des relations, etc... la victime sait qu’il a les moyens de le faire et que ce ne sont pas des paroles en l’air.
Pourquoi ressortir ces affaires plus tard ? :
sans exclusive d’une raison par rapport à l’autre, souvent mêlées
Vis à vis d’éventuelles autres victimes, s’il est flagrant que le comportement de l’agresseur n’est pas un « malencontreux événement » , mais correspond plus à une attitude de prédateur, comme ce qui est décrit au dessus, cela signifie qu’il a dû faire d’autre victimes, et qu’il peut en faire d’autres.
Des fois le temps permet de trouver le courage de faire la démarche, que l’on n’a pas pu faire quand on était plus jeune, sous la peur, la honte, etc...
Le réseau de victimes de la même personnes, quand on croise ou entend que d’autres femmes ont subi la même sort, cela peut encore plus motiver de parler, de dénoncer.
La victime peut être libérée vis à vis de son agresseur, par son évolution professionnelle, politique ou autre, du coup les moyens de pressions valables à l’époque peuvent devenir obsolètes.
Le ras le bol, de voir que malgré le temps, l’agresseur, malgré tout ce qui a été dénoncé, se trouve encore dans un fauteuil de ministre.