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Commentaire de Christian Labrune

sur Éducation nationale : témoignage sur les pratiques de l'institution


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Christian Labrune Christian Labrune 16 octobre 2016 21:25

un travail de sape a été initié depuis longtemps contre nos Institutions qui jusqu’ à ce moment ont résisté aux coups de boutoir et remises en cause

@philippe baron-abrioux

Le « travail de sape » des pédagogistes (pas très différents des islamistes de l’Etat cornaique) date très exactement du milieu des années 80. L’idéologie imbécile de la secte Meirieu dérivant des théories fumeuses de Bourdieu et Passeron (« Les héritiers ») était déjà en place, mais c’est à ce moment-là qu’on aura commencé à vouloir l’appliquer pour faire « monter le niveau », un peu à la façon des djihadistes qui se mettent tout d’un coup à prendre au sérieux le Coran pour l’illustrer par des décapitations et d’autres joyeusetés du même tonneau.
Ma comparaison n’a rien de fantaisiste : c’est dès ces années-là qu’on aura entrepris réellement de décérébrer le corps enseignant. Tout le monde se souvient probablement de ce que furent les IUFM, et il est inutile d’insister là-dessus. Cette propension à la servitude volontaire que l’ouvrage d’Etienne de la Boétie avait admirablement décrite sans pouvoir toutefois réussir à la combattre aura fait le reste..
Ce que j’ai pu voir à l’oeuvre dans l’Education nationale entre le moment où Chevènement revenant du Japon sort de son chapeau l’idée qu’il faut 80% d’une classe d’âge au niveau du bac et 2008, année de mon départ en retraite, c’est vraiment la prise de pouvoir et la tyrannie d’une connerie triomphante.
Il y aura eu les « coups de boutoir » dont vous parlez, mais je n’ai jamais vu quelque chose qui ressemblât sérieusement à une forme de « résistance ». L’occupation féroce de la Bêtise, dans l’espèce de coquille vide qu’on appelle encore par habitude Education nationale est désormais parfaitement affermie. Après Vallaud-Belkacem on pourra bien mettre un âne à la tête de l’institution, ça passera comme une lettre à la poste.


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