@njama
1/ Je ne me sens nullement un "spécialiste de l’histoire des
religions", seulement un ancien catholique fervent indigné par le maintien
de la théologie criminogène par mon ancienne église en 2016.
2/ Vous m’apprenez que Vatican II a "imposé l’évangélisation du
monde". J’en conviens, c’est extrêmement grave, et ça constitue aussi - si
c’est vrai évidemment - une autre trahison de Jésus par ses prétendus
disciples.
3/ Des versets du Coran qui traitent de la vie dans l’Au-delà, vous
devriez en extraire quelques-uns qui expliquent, avec nombreux détails, comment
le très sympathique Allah veillera à ce que ceux qui ne l’ont pas suivi sur
terre seront traités, de telle manière qu’à aucun moment leurs souffrances
« méritées » ne risquent de s’atténuer, si peu que ce soit. Vous pourriez
me répondre, et vous auriez raison, que le Jésus des Évangiles promet lui aussi
de grandes souffrances chez ceux qui sont attendus dans l’enfer, avec
toutefois, vous en conviendrez, un peu moins de sadisme.
4/ Vous avez encore raison quand vous dites qu’il y a beaucoup moins
de pratiques criminelles commandées par Dieu dans le Coran qu’il y en a dans la
Bible. Je le dis moi-même très explicitement mais...
5/ Ne pas séparer l’Ancien et le Nouveau Testament vous permet de
considérer que les très nombreux appels « de Dieu » à massacrer qui
sont dans « la Bible » sont aussi des appels à massacrer valables pour les chrétiens.
Or c’est précisément ce que, selon moi, Jésus de Nazareth a fait de
plus important : pacifier sa religion de
telle manière qu’à l’avenir la croyance en Dieu ne soit plus jamais violente.
Hélas, 6 siècles plus tard, la croyance dans les "bonnes violences
commandées par Dieu" a été relancée et re-justifiée, avec appels à en
commettre par le prophète Mohamed (qui a donné l’exemple de la barbarie, un exemple exactement opposé à celui de Jésus qui,
lui, s’est sacrifié).
Hélas aussi, et c’est le principal objet de ma révolte : l’église catholique se fait à nouveau
complice de ceux qui, comme en islam, massacrent au nom de Dieu, puisqu’elle
réaffirme scandaleusement que les appels à massacrer attribués à Dieu dans
l’Ancien Testament lui étaient attribués avec raison et qu’ils étaient justifiés.