A tous les visiteurs et lecteurs que je remercie de leurs commentaires, un article qui révèle un certain embarras et peut-être un retour aux réalités du jour :
La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini - JOHN THYS / AFP
20 Minutes avec AFP
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- Publié le 17.10.2016 à 12:07
- Mis à jour le 17.10.2016 à 12:14
L’Union européenne n’envisage pas de sanctions contre la Russie, alliée du régime de
Bachar al-Assad, a déclaré la chef de la diplomatie de l’UE Federica Mogherini.
Cette annonce intervient alors que les ministres des Affaires
étrangères des 28 pays de l’UE sont réunis ce lundi à Luxembourg,
notamment pour discuter du siège d’Alep en Syrie.
L’UE, toutefois, pourrait décider de sanctions supplémentaires contre le régime syrien, a ajouté Federica Mogherini.
De nouvelles sanctions contre le régime Assad ?
« J’ai vu que cela a été beaucoup évoqué dans les médias, mais pas
dans nos réunions. Dans aucune d’elles, la question (de sanctions contre
la Russie) n’a été soulevée par un seul Etat membre », a affirmé
Federica Mogherini devant la presse à son arrivée à la réunion.
Elle n’a toutefois pas exclu que soient débattues des sanctions
contre le régime Assad qui viendraient en complément de celles déjà en
vigueur. « Il y a des discussions là-dessus, bien sûr, ça fait partie
des possibilités », a-t-elle dit.
Lors de cette réunion, où le dossier syrien devait accaparer la
majeure partie des débats, « nous examinerons toutes les options qui
permettront de faire pression beaucoup plus fort encore sur le régime de
Bachar al-Assad mais aussi sur ses alliés », a déclaré de son côté Jean-Marc Ayrault, chef de la diplomatie française.
Washington laisse planer le doute
Federica Mogherini a tenu à souligner que l’UE disposait de
« beaucoup d’autres instruments » hormis les sanctions. Elle a réinsisté
sur la nécessité d’une solution politique à la guerre et le libre accès des convois humanitaires aux victimes.
>> A lire aussi : Alep pilonnée, Moscou prêt à assurer un retrait « sécurisé » aux rebelles
Sur
d’éventuelles sanctions contre la Russie, déjà dans le viseur de l’UE
pour son rôle en Ukraine et l’annexion de la Crimée en 2014, « nous ne
trouverons pas de consensus, ce n’est pas le bon moment, ça serait
contre-productif », a souligné le Luxembourgeois Jean Asselborn.
Dimanche à Londres, où étaient réunis des pays soutenant l’opposition
syrienne, le secrétaire d’Etat américain John Kerry avait déclaré des
« crimes contre l’humanité » étaient perpétrés lors des frappes contre
les quartiers d’Alep tenus par les rebelles.
Il a prévenu que des « mesures supplémentaires » étaient envisagées contre « le régime et ceux qui le soutiennent ».