@Raoul-Henri
Je suis né dans une famille catholique et,
enfant, très petit, j’ai été initié aux Évangiles par le catéchisme. Un peu
plus tard ma mère me recommandait de ne pas lire le reste de la Bible,
principalement l’Ancien Testament parce que "c’est plein d’horreurs que je
ne comprendrais pas". J’ai donc ressenti très tôt que les religions
trichent dans la présentation de ce qui est indéfendable dans les croyances
qu’elles enseignent et, depuis, c’est ce qui est plus que défendable que je cherche à sortir du mensonge et du
mépris de la rationalité par le clergé.
Or, la mission que s’est donnée Jésus de
Nazareth est plus que défendable, elle
est admirable et la vie qu’il lui a consacrée l’est aussi. C’est à juste
titre qu’on le tient pour un des grands exemples en humanité (un des
initiateurs des Droits de l’Homme même).
J’ai effectivement rejeté des croyances
chrétiennes dogmatisées, sacralisées, telles que Jésus né d’une simple
opération du Saint Esprit, sans rapport sexuel entre un père et une mère, le
fait qu’il marchait sur les eaux, multipliait les pains, ressuscitait les
morts, se ressuscitait lui-même après être mort sur une croix... Mais ça, la
mort sur la croix, je le crois volontiers, il y en eut énormément à cette
époque selon les historiens, c’était une forme de supplice assez courante.
Quoi qu’il en soit je considère comme
secondaires, inoffensives, ces croyances déraisonnables. La seule chose qui
m’intéresse c’est la marche vers la non-violence religieuse initiée par
Jésus... aujourd’hui plus indispensable
que jamais. Je sais bien que le fait de ne pas croire au reste m’enlève
toute crédibilité auprès de la grande majorité des chrétiens, même sincères.
Mais je m’en fous. Je crois que le monde est foutu si l’islam y atteint son
objectif et, donc, je cherche avec insistance à réaliser ce « miracle »
: amener les chrétiens (au moins) à croire à l’essentiel de la mission que
s’était donnée le Jésus dont ils ont fait leur Dieu : pacifier sa (la) religion et le monde.
Et, bien sûr, j’essaie de les convaincre qu’ils ont le devoir de continuer cette mission, et qu’il y a urgence à le faire.