C’est un faux débat Spartacus cette histoire du temps de travail.
D’une part Rosemar a de toute évidence raison, on ne peut pas ramener le temps de travail d’un enseignant au seul nombre d’heures de cours qu’il donne, aussi le discours de N. Sarkozy relève d’une totale mauvaise foi. Le temps de travail réel est au bas mot multiplié par deux, ce qui fait qu’il gravite à minima autour de la durée légale hebdomadaire de travail, + ou - suivant aussi les moments de l’année.
D’autre part, au regard d’un niveau des compétences universitaires exigés (bac + 4, et + 5 maintenant), si vous prenez la rémunération mensuelle, elle est faible, elle démarre bien bas. Voir Grille salariale : http://81.snuipp.fr/spip.php?article1151
Mais pour avoir une plus juste idée de la rémunération de ce temps de travail « effectif » hors congés, 16 semaines de vacances sur 52 comme l’explique Rosemar, ce revenu « mensualisé » doit être pondéré, puisque cette rémunération a été annualisée. Ainsi, on ne peut pas parler pour les profs de 16 semaines de congés payés, ni de 11 supplémentaires par rapport aux autres salariés, ce qui n’a jamais été.