@Ar zen
Bonjour,
La CRIIRAD a été crée par Michèle Rivasi je crois.
Celle-ci a une formation de Biologiste et a voulu intégrer le CEA dans un service de radioécologie qui existe depuis les années 60 et qui montre que le nucléaire s’est préoccupé très tôt de l’impact environnemental des activités nucléaires industrielles.
Sa candidature a été rejeté et franchement je ne sais pas si c’est avec des motifs objectifs.
Elle en a conçu une haine farouche contre le CEA et le nucléaire en général.
Je ne crois pas qu’il y ait des financements occultes de la CRIIRAD, comme c’est le cas pour Greenpeace. C’est un laboratoire qui a peu de moyens.
Par contre la CRIIRAD, comme l’ACRO, reçoit un très important soutien politique et médiatique.
Ces deux associations ont ainsi été imposées par le gouvernement Jospin dans les études du Groupe Nord Cotentin, début des années 2000, qui a étudié de manière ouverte donc, les impacts sanitaires, focalisés sur les Leucémies chez les jeunes, des activités nucléaires du Nord Cotentin : La Hague, Flamanville, La base sous marine de Cherbourg et un stockage de l’ANDRA.
L’Acro et la CRIIRAD ont bloqué la sortie du rapport d’études qui concluait à l’impact négligeable du nucléaire, nettement derrière le rayonnement cosmique entre autres....
J’ai été porté la contradiction au responsable, ex depuis je pense, de la CRIIRAD, Roland Desborde, un obsédé du millisievert, honnêtement une personne peu agressive mais au discours complètement fabriqué hors de la réalité scientifique.
Nous l’avions notamment épinglé à propos d’une lettre qu’il avait écrite au Responsable de l’IRSN au sujet des mesures de cet organisme sur les aérosols arrivant de Fukushima Daiichi.
D’une manière incroyable son argumentation exprimait un méconnaissance de la technique de mesure et du problème causé par le très très faible niveau d’activité.
Quant aux effets biologique des rayonnements ionisants, Roland Desborde démontrait une non connaissance sur le sujet, due à un manque total d’intérêt pour les travaux dans le domaine des faibles doses qui pourtant à cette époque commençaient à produire des résultats.
Ainsi dans un rapport de 2005 à l’Académie de Médecine les Professeurs Aurengo et Tubiana décrivaient les mécanismes de réparations, ils en mettaient 4 en évidence, et démontraient un effet de seuil.
Ensuite ils ont quantifié ce seuil à un niveau minimum de 50 millisieverts.
Dans ces conditions la LLSS, Loi linéaire sans seuil, qui permet à Greenpeace de multiplier les morts potentielles du à un accident nucléaire grave, n’est qu’une règle de radioprotection qui permet de réglementer les interventions des travailleurs en zone radioactive.
L’impact sanitaire suivi individuellement au Japon, sur les populations soumises à des irradiations à la suite des accidents de Fukushima Daiichi, confirme ces résultats.
Par ailleurs, deux techniciens ont intégré une dose biologique de plus de 600 millisieverts et ils ne sont pas morts.
Je me permets de vous répondre en détails, parce que c’est un sujet fondamental où il faut être très sérieux scientifiquement.