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Commentaire de soi même

sur Le massacre d'Alep


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soi même 22 octobre 2016 15:49

@ l’auteur visiblement vous travaillez en service commander, à force de lire la presse officiel vous rendez même pas compte des informations contradictoires de cette presse qui ne peut pas étouffé toute la vérité sur le sujet.

Certes une guerre civile est ce qui a de plus moche , les atrocités doivent probablement imputer aux deux camps.

Ce que je constate la Russie n’a pas arrêter depuis le début du conflit à faire des proposition pour un règlement pacifiste du conflit, elle a même obtenue du Gouvernement Syrien la destruction total de tous leurs arsenal chimiques.

Et pourtant les attaque chimique ont continués, il y a suffisamment de preuve qui prouve que c’est bien cette opposition de mercenaire qui l’emploi.

Vous déplorez les victimes d’Alep Est, moi je déplore que vous n’évoquez en aucun l’ensemble des civiles la ville d’Alep qui en sont les victimes.

Je voie aussi que vos soit-disant modérer sont en train de pilonner aux mortier les différents couloirs d’aide humanitaire mit en place par l’ONU et la Russie pour soulager la souffrance des assiégés.

Et pour résumé , voici un article de personne bien informé sur la situation Syrienne :

 

AUTOUR DES CONFLITS SYRIEN ET IRAKIEN
ETATS-UNIS ET RUSSIE, ILS SONT TOUS DEVENUS FOUS !

, Alain Rodier
09-10-2016

Plus que jamais, la parole n’est plus aux discours pacifiques, ni en Syrie, ni en Irak ces deux pays formant un seul et même front pour Daech. Les bombardements intenses, les multiples appels aux offensives diverses et variées, les condamnations politiques lancées sur un ton incantatoire se succèdent à un rythme effréné. Personne ne semble vouloir calmer les choses, chaque partie - et elles sont nombreuses - souhaitant en découdre. Comme d’habitude dans les guerres civiles qui n’obéissent à aucune loi et surtout pas à celles de la guerre, ce sont les civils qui souffrent le plus car ils sont pris en étau entre plusieurs camps. Quoiqu’en disent les différents intervenants, ils ne semblent pas vouloir le « bonheur » des peuples syrien et irakien dans leur globalité, mais défendent les intérêts d’une partie d’entre eux, suivant des clivages politico-religieux : alaouites et minorités religieuses contre sunnites, chiites contre sunnites - et inversement -, Turcs contre Kurdes, etc. Enfin, des intérêts qui dépassent largement la situation de régionale sont aussi en jeu : Washington contre Moscou, Riyad contre Téhéran (et Ankara entre les deux), etc. Dans ce grand jeu, l’Europe occupe juste un rôle de figurant même si le déploiement du porte-avions Charles de Gaulle lui donne un peu de panache.

Le problème réside dans le fait que tous les dérapages sont désormais possibles, pouvant allant jusqu’à une confrontation armée entre les Etats-Unis et la Russie. Le général Mark Alexander Milley (photo de gauche), le chef d’état-major de l’US Army a ainsi déclaré le 4 octobre qu’« un tel conflit est quasiment certain  ». Le parallèle avec le personnage de fiction, le général « Buck » Turgidson (photo de droite) dans le film de Stanley Kubrick Docteur Folamour ou « comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer la bombe est tentant.

Déchaînement de violences en Syrie

Le monde entier a les yeux tournés vers Alep. Il faut dire que les responsables politiques, relayés à foison par les medias en mal de sensationnel, focalisent sur cette bataille particulièrement cruelle - mais y a-t-il des batailles qui ne font pas de victimes ? - qui dure depuis le 20 juillet 2012 ! Mais la communauté internationale ne semble vraiment s’y intéresser que depuis que les forces gouvernementales syriennes paraissent en mesure de l’emporter grâce aux appuis russes et iraniens. L’opposition armée syrienne soutenue par les Occidentaux ne pouvant s’y opposer sur le terrain, il ne lui reste plus que faire appel à l’émotion internationale pour tenter de freiner Damas. C’est là que les « casques blancs » interviennent. Leur rôle de sauveteurs de victimes innocentes fait la une des journaux télévisés. Sans nier cette mission humanitaire, il semble que la réalité est plus obscure.

John Kerry, a déclaré le 7 octobre : « la Russie et le régime doivent au monde plus qu’une explication sur les raisons pour lesquelles ils ne cessent de frapper des hôpitaux, des infrastructures médicales, des enfants et des femmes  ». Il a aussi demandé « une enquête adéquate (pour) crimes de guerre  ». Il est dommage que Washington ne se rappelle pas les bombardements de Dresde, Hiroshima et Nagasaki - pour ne pas parler du Vietnam - qui ne visaient pas que des hôpitaux, des enfants et des femmes. De son côté, le major général Zaid Saleh, qui commande l’armée régulière syrienne appuyée par les milices Liwa al-Qods (constituées de Palestiniens) et les bataillons Ba’ath adjure la vingtaine de groupes rebelles (dont les deux les plus importants sont le Fateh Al-Cham -ex-Front Al-Nosra- et le Nour al-Din al Zinki) qui se battent à Alep de déposer les armes. Il leur garantit ensuite une évacuation vers la province d’Idlib tenue par l’opposition syrienne comme cela s’est déjà produit par le passé, toutefois à une échelle moindre. Diverses propositions ont aussi été faites par l’ONU pour évacuer les civils qui le souhaitent. Mais les rebelles les ont rejeté jusqu’à maintenant.

Certes, à leur habitude, les Russes, qui ont décidé d’en finir une fois pour toutes avec la rébellion dans cette ville symbole, ne font pas dans la dentelle reproduisant la tactique victorieuse mais sanglante employée à Grozny en 1999. Et comme toujours en cas de bataille en milieu urbain, les pertes sont importantes. De plus, la propagande tourne à plein alors que les informations sont souvent invérifiables. Il n’est question que de bombes à fragmentation ou incendiaires, un type assez banal de munitions. Même si les souffrances présentées en boucle sur toutes les chaînes de télévision sont insoutenables, cela n’a rien à voir avec Dresde ou Stalingrad. Ce qui est certain, c’est que la solution ne se trouve plus dans les négociations qui ont été rompues le 17 septembre lorsque l’aviation de la coalition emmenée par les Américains a bombardé « par erreur » des positions loyalistes syriennes à proximité de l’aéroport de Deir ez-Zor tuant plus de 60 militaires. Seule la victoire d’un des deux camps, et tous les observateurs devinent lequel, peut apporter un début d’apaisement.

Le président Poutine, qui sait que les Américains sont bloqués par l’élection présidentielle, a décidé d’accentuer son effort militaire en Syrie avant la fin de l’année. Pour ce faire, les renforts sont en train de débarquer, le « retrait » mis en scène en mars de cette année n’ayant été qu’une vaste mascarade. L’arrivée de Su-24, Su-25 et de Su-34 est annoncée. Au moins une batterie anti-aérienne de missiles S-300 V4 a été installée début octobre pour couvrir le port de Tartous. Elle complète le système (plus moderne) S-400 déjà mis en oeuvre sur la base aérienne de Hmeimim. Ce déploiement est à comprendre dans le cadre de l’arrivée prochaine sur zone du porte-aéronefs Amiral Kouznetsov et des frégates Serpukhov et Zeleny Dol armées de missiles de croisière Kalibr Klub-N. Moscou tient à se mettre à l’abri d’une surprise stratégique ou d’une nouvelle « erreur » américaine. En effet, des rumeurs courent sur d’éventuelles frappes chirurgicales de l’US Air Force qui pourraient être effectuées sur des infrastructures militaires syriennes. Afin de décourager toute velléité offensive, Moscou affirme que sa défense anti-aérienne répondra avant même d’avoir pu identifier les appareils agresseurs.


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