@Rincevent
Merci pour votre lecture et votre commentaire.
L’exemple de votre amie est là pour illustrer le fait que tout le
monde ne bénéficie pas des retombées de la BCE, loin de là. Une
partie seulement des candidats à l’achat peuvent obtenir un
crédit immobilier auprès des banques. Mais, comme vous le
signalez, les communiqués signalant que "tous
les voyants sont au vert" ne s’encombrent pas de ce genre de
détails.
Pour le baromètre des prix, celui des notaires n’est pas à
prendre pour argent comptant. Quant au nombre de transactions, effectivement, il a son utilité. Concernant les
prix, il n’est pas exempt de tout reproche, j’en ai déjà parlé par ailleurs.
Il n’existe pas d’indice ou de baromètre des prix de
l’immobilier affichant une fiabilité absolue. Il faut piocher un peu
partout.Et surtout se référer au bon sens. Certains types de biens, trop
nombreux, sont
incontestablement surévalués. Les épaves thermiques, ceux en
copropriété à problèmes,
ou mal gérée, ceux qui présentent trop de nuisances dans leur
environnement, ceux qui nécessitent trop de travaux de rénovation
et qui reviennent plus cher qu’un bien neuf, etc...
C’est pourquoi il ne faut jamais oublier que le bien et seulement
le bien doit être au coeur d’un projet d’achat. Projet d’achat qui
doit correspondre à un projet de vie bien évidemment.Une fois ce
projet de vie clairement défini, on peut se mettre en quête d’un achat
bien qu’il ne s’agisse pas d’une fin en soi. Et il convient de comparer
systématiquement les offres de biens anciens avec celles de biens neufs,
aux normes les plus modernes. Ce simple exercice met en évidence une
exigence tarifaire surréaliste dans l’ancien. On ne se départit pas de
telles sommes sur un « coup de coeur », mais après avoir parfaitement
étudié son projet.