@siobhan
Merci pour votre lecture et votre commentaire.
Effectivement on peut se demander s’il n’y a pas une volonté des
politiques de ne pas se mettre à dos une partie des électeurs.
C’est sans doute pour ce motif qu’aucun candidat à la
présidentielle
n’évoque le logement en en faisant une de ses priorités. Comme
l’illusion opère en ce moment, pourquoi prendre le risque de
s’aventurer sur un terrain où ils risquent de perdre des voix ?
Si c’est compréhensible dans le sens de ne pas « froisser » et
diminuer le patrimoine des Français, l’étude Xerfi reprise dans
Challenges, montre bien que cette « richesse » n’en est pas une.
http://www.challenges.fr/immobilier/actu-immo/comment-l-immobilier-masque-la-grande-panne-du-patrimoine_430249
C’est justement tout le contraire car elle handicape le reste de
l’économie, productive donc.
Une économie florissante et de nombreux
secteurs qui embauchent n’est-elle pas préférable à une situation
dans laquelle l’immobilier est hors de prix et transforme les
ménages en esclaves modernes. Payer son crédit (ou loyer), sa
nourriture, ses soins, sont la seule constante actuelle et devient de
plus en plus pénible pour nombre de nos concitoyens. Mais cela, nos
hommes politiques n’en ont cure préférant la logique électorale à celle
de l’intérêt général. Combien de temps cette politique de l’autruche
va-t-elle tenir ? Mystère. Une chose est certaine, les prix ne
grimperont pas jusqu’au ciel. Ils sont déjà à un niveau insoutenable,
déconnecté de la réalité, mais on préfère alimenter le débat politique
en « coinçant » les politiciens avec le prix d’un pain au chocolat...
Pour ce qui est de de s’en accommoder, je
pense que les Français préfèreraient manger autre chose que de la pierre et
avoir plus d’argent à la fin du mois pour se faire plaisir et
consommer en utilisant leur argent ailleurs que dans le puits sans fond d’un crédit ou d’un loyer.