@Emilien Hamel
Bonsoir Emilien, et merci beaucoup pour votre commentaire.
Je partage totalement votre observation, d’autant plus que je connais personnellement un certain nombre de personnes autistes homosexuelles ou avec dysphorie de genre. Il est déjà compliqué d’être autiste, je n’ose imaginer le nombre de préjugés qu’une personne autiste, et homosexuelle, et appartenant de façon visible à une minorité ethnique, doit endurer au quotidien. Ces gens sont de vrais survivants.
Vous avez mis le doigt sur un point qui m’amuse beaucoup : la critique du communautarisme par un psychanalyste. J’ai trouvé encore plus drôle le fait qu’il présente les associations de personnes autistes et celles de parents comme opposées dans son papier, alors que ce n’est nullement le cas en France. Peut-être que l’idée d’une convergence des intérêts des autistes et des associations de parents donne des cauchemars aux psychanalystes freudiens et lacaniens, au point d’entraîner l’un de ces phénomènes sur lesquels ils posent des mots abscons... Refoulement ? :D
Je comprend encore moins l’acharnement des mêmes à vouloir garder à tous prix l’autisme dans la CFTMEA sous ces étiquettes obsolètes de psychoses infantiles et consorts.
Celà ne m’étonne pas qu’il n’y ait ni repentance ni humilité de leur part... Je pense que le plus déplorable est que les mêmes pseudo-professionnels interdisent à leurs « patients », pardon aux gens qui leur amènent leur rente, de s’informer par eux-mêmes. Il y a d’ailleurs un chapitre très drôle là-dessus dans un ouvrage récemment paru,
Le psychanalyste parfait est un connard (j’y ai trouvé tellement de situations vécues !)