Nos excès et la destruction que
l’Homme occasionne, la Nature s’en fera des colliers de perles, et
rebondira de plus belle. C’est en tous cas apparemment ce qui se
passe depuis des centaines de millions d’années. C’est la Nature
elle même qui a engendré l’homme tel qu’il est. La Nature créée
autant qu’elle détruit, ainsi va son mouvement. A peu près 99% des
espèces qui ont un jour existées, ont aujourd’hui disparues. Dans 4
milliards d’années, qu’on extermine ou non les baleines et les
éléphants en un siècle, la terre elle même devra mourir, et
condamnera ce qu’il y restera... Au travers de L’Homme, c’est
pourtant un potentiel absolument inédit qui s’ouvre, une éventuelle
possibilité de postérité au delà de cette limite, ex : Un
« arche » de Noé interstellaire.
Toutes vos considérations, auxquelles
je souscris évidemment malgré le précédent paragraphe – je
pleure et fulmine également – sont humaines, uniquement et
strictement humaines. La Vie ne fait pas de sentiment, elle
progresse. Le chaos et la destruction sont très souvent, à termes,
la garantie d’un rebond proportionnel pour le vivant. C’est
douloureux, mais c’est ainsi. C’est de l’extrême difficulté que
sont nés les miracles terrestres.
Du point de vue global de la Nature, la
destiné humaine, malgré tout ses travers, en vaut forcément la
peine... Ou vaut forcément le risque, pour le moins.
Par ailleurs l’homme, vu l’évolution
de sa technique et de son esprit, accélère littéralement le temps
en terme d’évolution, on ne peut pas comparer la durée d’un1 siècle
il y a 10 millions d’années, et un siècle aujourd’hui...
Il n’est en fait pas complètement
absurde de considérer le passage de l’Homme sur Terre comme une des
séquences les plus prometteuse de toute l’histoire du vivant
terrestre. Et donc bien sûr, est elle en même temps une des plus
catastrophiques...
Tout la Vie cosmique et terrestre est
organisée autour de la notion de polarité. En d’autres termes, le
paradoxe humain est entièrement logique et naturel.
N’est t-il pas ?