@epicure
bon le gros con me force à citer ce qui est écrit dans mes liens wiki pour lui faire fermer sa gueule :
Création du principe d’un salaire minimum[modifier | modifier le code]
La Charte du travail de 1941 pose, pour la première fois dans le droit social français, le principe d’un salaire minimum (articles 54 et suivants). Jusqu’alors, les revendications syndicales ne portaient que sur l’institution de salaires minimum par profession et par région, fixés par convention collective.
Selon l’Institut supérieur du travail, dans son histoire du SMIC, « C’est la Charte du travail promulguée le 4 octobre 1941 qui a ouvert la voie. Il y est parlé d’un « salaire minimum vital » et cette notion a nécessairement un caractère universel : le minimum vital est le même, pour tout le monde, quelle que soit la profession. Reste que le coût de la vie n’est pas partout le même ce qui était beaucoup plus sensible alors qu’aujourd’hui. On avait donc divisé le pays en une vingtaine de « zones de salaire », avec chacune un taux différent du salaire minimum, mais tous les salaires minima procédaient dégressivement de celui de la zone 0 (Paris) selon un pourcentage fixé : zone -2,5 %, zone -4 %, etc. ce qui permettait de maintenir l’unité tout en respectant la diversité. Ce système des zones ne devait disparaître qu’en mai 1968 : il n’y avait alors plus que deux zones »31.
L’instauration du salaire minimum vital ne semble cependant pas avoir bouleversé les pratiques dans les faits. À la demande du gouvernement, les préfets ont dressé des listes de cas de salaires inférieurs au minimum vital afin de pouvoir les relever. Mais il semble que les cas d’action concrète aient été limités[réf. nécessaire]. La charte du travail est annulée par le Gouvernement provisoire de la république française le 27 juillet 1944, mais le salaire minimum vital est recréé le 31 mars 1947[réf. nécessaire]. Il sera remplacé en 1950 par le SMIG.