@Pierre Régnier
Je suis assez d’accord avec vous,
réduire l’exploitation des ressources épuisables et stopper la
mascarade politicienne est une nécessité aujourd’hui. Par contre,
même si au vu du contexte je comprend l’emploi du mot « radical »,
inverser brutalement la vapeur comporte aussi certains risques,
puisque les thèmes de vos « décisions » touchent aussi
au fait anthropologique. La machinerie c’est la ligne du temps, et
c’est en ce sens que les caractères catastrophiques et prometteurs
semblent intrinsèquement liés. Ils se conditionnent mutuellement.
C’est bien au travers de l’art de la guerre que sont nés de nombreux
progrès au cours des derniers millénaires. Et c’est aussi dans la
douleur qu’avance l’évolution depuis la nuit des temps. Et puis,
exactement comme vous le présentez, erreurs et excès sont capables
à termes de renforcer et de cadrer l’aspect prometteur.
L’enjeu de la conscience est une chose
monumentale, et nous n’en sommes qu’aux balbutiements. Inter-agir
volontairement sur la destiné de notre espèce et de notre milieu,
c’est là tout le défi qui nous est posé par la Nature. Reste à le
pratiquer à bon escient. Il nous aura fallu ces catastrophes pour
comprendre la réalité de cette mutation, et réaliser l’ampleur des
responsabilités qui accompagnent le progrès technique.
La centralisation doit aussi être
relâchée il me semble, elle est beaucoup trop risquée à l’échelle
du monde. Plus l’échelle est large, plus il faut de la souplesse.
Je ne suis pas sûr que le problème de
la sur-population soit si urgent que cela, puisque c’est en fait
seulement une minorité qui provoque tous ces problèmes. C’est
plutôt la manière de faire.
Ça me fait ainsi penser au paragraphe
« Surpopulation », situé vers la fin de cet excellent
billet :
http://mccomber.blogspot.fr/2007/07/le-mauvais-sicle-annexe-1-les-tampons.html