@petit gibus
Sauf que là, dans l’étude, il s’agit de la catégorie socioprofessionnelle des ouvriers : qui doit regrouper le bâtiment , l’industrie, les mines, des travailleurs manuels du secteur secondaire.
Par contre si on doit parler d’un façon générale, je suis d’accord avec toi, c’est très réducteur de ne parler que des ouvriers, alors qu’il vaut mieux parler des travailleurs/prolétaires modestes.
Le monde du travail a changé depuis le 19ème siècle, le secteur tertiaire s’est développé pendant que le secteur secondaire s’est réduit.
D’ailleurs Marx parlait des prolétaires, pas des ouvriers spécifiquement. Mais à son époque les ouvriers tenaient une place importante dans le prolétariat, et était à la pointe du combat social.
Les ouvriers ne représentent actuellement qu’une partie du prolétariat.
Et certains ont confondu les deux.
Pour les plus étriqués, le comunisme c’était uniquement les ouvriers, cela a dérivé en ouvriérisme, qui a prit un virage autoritaire, dont certains ont dérivé vers le fascisme après la première guerre mondiale. L’identité ouvrière chez ces gens là a remplacé l’identité culturelle, religieuse, ethnique, raciale.
«
certainement la majorité des français qui ont peur de perdre le peu qu’ils ont
»
Mais ce peu qu’ils ont repose sur les salaires, et la solidarité nationale. Pas sur la propriété économique privée comme les artisans, commerçants et patrons qui votent à droite.
Au pire ils ont une propriété individuelle à perdre (maison, voiture), hors c’est en conservant le salaire ou la solidarité qu’il peuvent les conserver.