@epicure
Ta réponse n’est pas inintéressante, et je la conserverai parce qu’elle
montre avec davantage de détails qu’ordinairement, ce que pensent les gens qui
pensent ce que tu penses.
« On
sort du paradigme dominant/dominé. On sort de ce paradigme stupide qui voit
tout par des rapports de force. »
Je pourrais te répondre que nous reparlerons de tout ça, quand
nous serons sortis de ces paradigmes, j’aurais l’impression de me moquer de
toi.
Je saute directement à la fin de ta réponse, parce que c’est
là qu’on trouve peut-être l’explication à la fois des malheurs et divagations
de notre temps, d’une part, de l’inaudibilité frappant désormais le discours « émancipateur »,
d’autre part :
« Mes théorises, sont des théorie
universelles, que l’on retrouve sous différentes formes, par divers
intellectuels, sages. »
C’est bien le problème. Les
intellectuels et les sages théorisent en intellectuels et en sages, pour
fournir des modèles correspondant au mode de pensée et aux aspirations des
intellectuels et des sages, sens avoir conscience qu’ils ne conviennent qu’aux
intellectuels, aux sages et à ceux qui aspirent à l’intellectualité et à la
sagesse.
En un résumé approximatif,
je dirais que si les hommes ont créé Dieu à leur image, et bien les
intellectuels et les sages font la démarche inverse. Eux, c’est l’homme qu’ils
créent à leur image. Le fiasco est évidemment garanti.
Quant à envisager « ce que pourrait être la vie sociale si tout
le monde était émancipé, ou du moins le plus grand nombre. », je
peux très bien le faire. Sur le web, il y a plein de chromos édifiants, qui
nous en offrent de subjuguantes illustrations :
http://wol.jw.org/fr/wol/mp/r30/lp-f/w15/2015/387
http://www.centralprint.net/jwtalks/DC/1982ELF.jpg
http://wol.jw.org/fr/wol/mp/r30/lp-f/kr/2014/426
http://a136.idata.over-blog.com/2/02/88/76/07.jpg
P’tain que ça fait envie…
P.S. .- Ça me rappelle ce
bolcho repenti qui racontait que quand il était jeune, ses camarades et lui disaient
que quand le communisme aurait triomphé, il n’y aurait plus de chagrins d’amour,
parce qu’il n’y aurait plus personne d’assez méchant pour faire souffrir quelqu’un
d’autre. Quarante plus tard, ça le faisait marrer… Triste, non ?