@JL

Peut-être que comme il n’a pas été publié, je suis le seul à pouvoir y acceder.

Je le remets ici.

C’était une semaine après les "attentats (ou inside job ?) du 13 Novembre à Paris.

Titre : Bernard Guetta, ou l’insupportable Tartufe

Chronique de Bernard Guetta (géopolitique, si l’on peut dire) du 19/11/15 :

 « Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis. »

 (Mais certains retournent leur veste avec facilité ).

« Il serait autrement dit ni honteux ni même risible qu’après les tueries de Vendredi soir François Hollande ait modifié sa politique syrienne mais est-ce bien le cas ? »

 (Ah que oui, mon bernardou, c’est le cas !!!).

 « Comme beaucoup d’autres , à gauche et à droite, beaucoup le pensent. Ils le disaient hier dans Le Monde, en parlant d’un spectaculaire revirement de politique étrangère, mais les faits sont pourtant que le Président Français ne s’est rapproché de la Russie qu’après qu’elle ait revu sa politique syrienne du tout au tout »

 (Poutine n’a pas modifié sa politique d’un iota, et pourquoi donc l’aurait-il fait ?)

 « et qu’il considère toujours qu’un règlement de paix Syrien ne peut pas passer par un maintien au pouvoir de Bachar el Assad. »

 (Oui, c’est le moment de se rappeler le titre de l’article de Guetta. Hollande et Fabius souffrent du même syndrôme obsessionnel),

 « Lorsque Vladimir Poutine est intervenu en Syrie, il avait deux fers au feu. Il pouvait soit tenter de rasseoir le Président Syrien dans la plénitude de ses pouvoirs perdus… »

 (Il n’a pour l’instant perdu aucun pouvoir, il est toujours élu très démocratiquement, et reste en poste, malgré les obstacles).

 « ...soit profiter du retour russe dans la région, du fait nouveau qui est créé pour faciliter un compromis de paix et revenir à la table des grands en finissant par abandonner son allié de Damas. »

 (L’abandon d’Assad n’est pas à l’ordre du jour et ne le sera jamais.

Jamais au grand jamais Poutine n’a dit une chose pareille, puisqu’il considère Assad comme le seul pilier de stabilité possible. La stabilité, c’est ce dont les USA et leurs larbins, dont la France, ne veulent en aucun cas).

 "C’est le premier de ces deux objectifs qu’il a d’abord poursuivi.

 Il a systématiquement bombardé les positions de l’insurrection syrienne qu’il qualifiait en bloc de terroriste…"

 (Avec toutes les raisons du monde : les opposants non-jhadistes se sont systématiquement ralliés à Assad quand ils ont compris que l’intérêt national était en jeu, tous les autres étaient ipso facto des terroristes, depuis bien avant l’intervention Russe. Des armes leur étaient fournies tant par les USA que par la France, et il se disait (Fabius) qu’Al Nostra« faisait du bon boulot »).

 « et s’est totalement gardé d’attaquer celles de Daesh. »

 (Ici, on est délire le déni psychotique le plus total : pendant les trois ans ou l’Occident a fait semblant d’attaquer l’EI, celui-ci n’a fait que s’étendre en Syrie : six semaines d’attaques réelles par la Russie, et tout ce petit monde traverse la frontière turque, est récupéré par la CIA et réexpédié au Yemen en avion pour y foutre un peu plus de bordel, parce que les USA ont beaucoup investi sur les coupeurs de têtes)

«  C’était cohérent puisqu’il voulait dire bientôt-t-au monde »

 (Guetta adore les liaisons abracadabratesques et s’en est fait une spécialité, qui heurte tant le pékin que le grammairien. Il estime sans doute que « ça fait érudit »)

 que c’était Daesh ou le régime en place, et sauvant ainsi le régime incontournable en rendant le choix-z-incontournable."

(aïe aïe aîe, de grâce arrêtez ces horribles liaisons, ça me retourne les doigts de pied !).

 « Le problème et que malgré le soutien aérien de la Russie et l’appui que les Iraniens leur apportait au sol, les troupes syriennes n’ont pas su regagner un pouce de terrain. »

 (Et mon cul , c’est du poulet ? Des territoires entiers sont repris, et les jihadistes foutent le camp comme des lapins depuis son intervention. Personne avant lui, n’avait eu l’idée de détruire 500 camions citernes de Daesh pour l’appauvrir ?) .

«  Il s’est avéré à Moscou que Bachar el Assad n’était plus une carte jouable, »

 (Assad est toujours la carte-maîtresse de Poutine, ou sinon n’importe qui qui serait élu par le peuple Syrien et non désigné par Washington).

«  et qu’à s’obstiner à vouloir en refaire ce qu’il n’était plus, la Russie allait de surcroît se mettre à dos l’ensemble des pays sunnites. »

 (Ce dont elle n’a strictement rien à faire : son objectif est : la paix maintenant, et les terroristes dehors, d’où qu’ils viennent, mais en détruire le plus possible pour qu’ils ne viennent pas foutre le chaos en Russie comme les USA l’avaient prévu).

 « Vladimir Poutine a donc changé de pied en se rapprochant des États-Unis pour mettre en route un processus de paix devenu celui de Vienne. »

 (Depuis le début, Poutine a demandé cette alliance, et ne l’obtient que quand les USA et la France larbine ne peut plus faire autrement au vu des avancées russes, et de leur incroyable (autant qu’inattendue) suprématie militaire, notamment électronique).

 « La Russie a d’ores et déjà accepté à Vienne comme l’Iran d’ailleurs, l’organisation de négociations directes entre le régime et l’insurrection visant à une fédéralisation de la Syrie et à des élections incluant les millions d’exilés qui ne voteront certainement pas Bachar el Assad. »

(Alors ça, mon p’tit père, faut pas rêver : on n’obtiendra ce résultat que si on empêche Assad de se présenter, car autrement, c’est 80 % de oui pour Assad, y-compris tous ceux qui ont quitté la Syrie, fuyant Daesh et non Assad).

 « Vous voulez dire que la Russie a lâché Bachar el Assad ? »

 (Ici, c’est la carpette Patrick Cohen qui intervient selon le scénario établi par BG, manifestant ses espoirs les plus fous. Mais BG ne peut quand même pas dire ça...On reprend donc, avec une modération contrainte) :

«  Non, elle ne l’a pas lâché »

 (on respire…).

«  Mais elle a accepté le principe d’un scrutin qui l’éliminerait par la voix des urnes, »

 (c’est ça, rêve !!! 80% garantis.)

 « elle ne rejette plus l’insurrection comme globalement terroriste et bombarde désormais Daesh a tout va. »

 (Ce qu’elle fait depuis le début, elle.).

«  Si ce n’est pas un revirement russe, deux et deux font cinq, … »

 Deux et deux ne font pas cinq, mais vous êtes un abominable menteur, provocateur, désinformateur, et traître à la profession journalistique, comme deux et deux font quatre).

 « ...et c’est une fois acquis ce revirement de Vladimir Poutine, dont il faut évidemment se féliciter, que François Hollande lui attendu la main Lundi en proposant la grande coalition anti-Daesh que l’on sait. »

 (François Hollande a du se plier aux exigences de plus fort et plus malin que lui, et Poutine n’avait aucun besoin de nos trapanelles pour vaincre Daesh. Il nous offre généreusement de participer au succès dont lui seul sera l’auteur, par pure diplomatie, et en pardonnant génreusement l’ostracisme scandaleux et la diabolisation sans reserve que nous lui avons prodigués depuis des mois).

 « Il n’a pas pour autant renoncé, pas plus que les pays sunnites, les États-Unis et les autres européens, au départ de Bachar el Assad »

(Bien sûr qu’il y a renoncé : il a juste renoncé à ne plus le dire...)

 « dont il n’est plus nécessaire de faire un objectif immédiat »

 (ni même futur) 

« maintenant qu’il s’inscrit naturellement dans le processus de Vienne. »

 (Ni maintenant, ni plus tard, si on laisse le peuple voter : c’est ce que demande Poutine, et il est certain de son succès).