Salut
Pour l’expérience hippie, le problème c’est qu’une voulant faire anti système de l’époque, ils ont mélangé deux logiques, une logique libertaire et une logique communautaire, sans trouver l’équilibre entre les deux.
Les hippies en se sont pas donné le temps de penser un système collectif adapté à des esprits libertaires, individualistes. Ils ont repris un modèle communautaire, inadapté. Cela peut marcher le temps d’un camps de vacance, un week end , mais pas sur le long terme.
De plus les références culturelles n’étaient pas adaptées à la culture libertaire, mais uniquement à la communautaire, comme l’inde ou les communautés paysannes.
Culture paysanne et esprit libertaire ce n’est pas très compatible, la première est très conservatrice. Comme dit alinéa c’est un métier qui demande un engagement, peu compatible avec un esprit de liberté.
Du coup pratiquement tout le monde a abandonné ces communautés.
Car les contraintes communautaires pesaient trop.
C’est quelque chose à considérer pour adapter des nouvelles communautés à des gens venant de la ville, pour ne pas répéter les erreurs.
Savoir associer travail collectif, de coopération, avec un habitat individualiste. Savoir refaire société de façon intelligente.
Sinon le coup du survivaliste tout seul, chacun pour soi , c’est bien sûr un fantasme américain.
Il suffit de voir les modes d’organisation des peuples primitifs et des premières communautés paysannes.
Mais les américains conçoivent les choses selon leur mentalité libérale anglo saxonne.
Si le survivaliste se blesse, qu’il ne peut plus bouger, que devient il ?
un AK 47 ce n’est pas adapté pour chasser le gibier.
En plus le commerce ( les échanges ) , la coopération sont importants pour la survie, un problème « ici », peut être compensé par des échanger « là bas ». Déjà dans la préhistoire, ils échangeaient sur de longues distances. En groupant des compétences différentes , les chances de survie sont meilleures.