La trumpisation de
la France.
La «
trumpisation » est en route en France. « Trumpiser »,
c’est se faire élire par ceux qu’on méprise, qu’on exploite. Ces
bouseux, ces manards, ces crève-la-faim, ces chomduistes qui sont
tellement désabusés, souvent désespérés qu’ils sont prêts à se
raccrocher à la dernière branque venue, pourvue qu’elle ait une
grande gueule, qu’elle fasse de belles promesses et quelle fasse
semblant de cracher sur ceux qu’en fait elle défend et dont elle est
issue.
Trump est un
membre parfait de « l’establishment », ami des Clinton.
C’est un tricheur sans vergogne (il se vante de ne pas payer
d’impôts). Son programme est surtout en faveur des pleins de thunes.
La baisse drastique des impôts des plus riches, c’est sûr qu’il la
fera. Mais le reste, ce qui a séduit ces millions d’électeurs
ruinés, désemparés et ruinés par le système, par les banques
(les subprimes enttre autres arnaques), c’est-à-dire les barrières
douanières pour ramener le travail aux USA, l’abandon des traités
élaborés par et pour les multinationales, même le fameux « mur
de la honte », on en reparlera…
La trumpisation,
c’est caresser dans le sens du poil les électeurs les plus fragiles
parce que les moins éduqués pour mieux les tromper une fois élu.
En France, ce sont
ces purs produits de « l’establishment » que sont le FN
et Sarko qui la représentent le mieux. Ce sont eux qui multiplient
les outrances et les fausses promesses pour séduire ceux qu’ils
considèrent comme étant assez kons pour voter pour ceux qui les
exploitent, qui les méprisent.
Mais ils ne sont
pas les seuls. François a « trumpiser » son monde en
faisant des pipes à « son ennemi la finance », en se
couchant comme un toutou merdeux au pieds de Merkel et autres
tromperies multiples.
Et toutes les
pseudo élites, tous les médias à la solde des marchands de canons,
de béton ou de « datas » « trumpisent »,
c’est-à-dire trompent leur monde en oubliant que dans « populisme »
il y a populo.
La trumpisation
surfe sur la colère réelle des populations contre un système
inique. Laisser cette colère positive être captée par un Trump, un
Sarko ou une MLP est criminel pour la gauche, la vraie, pas la gôôche
au pouvoir.
Mélanchon peut-il
être celui qui saura canaliser cette légitime colère ?
On peut toujours
espérer, ou rêver diront certains. Sinon on cauchemardera avec le
F.haine.