@jpm
1°) Dès lors qu’une masse importante d’individus « non milliardaires » se voient octroyer de l’argent, le fait que beaucoup de gens sont amenés à consommer simultanément beaucoup de chose, implique de facto une inflation « d’aubaine » de la part des commerçants.
Le fait que la monnaie soit indexée sur « du concret » ou pas ne rentre pas en ligne de compte.
2°) Une valeur nominale d’un bien ou d’un service est bien plus souvent qu’on ne le pense « décrétée », à charge du vendeur de négocier ses dépenses pour maximiser ses profits.
La monnaie n’a pas plus de valeur qu’elle soit indexée ou non, la seule valeur concrète est l’énergie (active -> le travail, les énergies fossiles ou renouvelable, de transformation -> matières premières transformées).
Ce qui fait la richesse, c’est l’addition de la population (potentiel de force de travail physique ou intellectuel) et les ressources naturelles.
On pourrait carrément imaginer qu’un peuple est « riche » malgré le fait que la monnaie n’existe tout simplement pas par le fait qu’il puisse s’organiser autour de l’idée du service pour tous et du sous-sol pour tous (je sais c’est pas demain la veille)
3°) Je n’ai pas voulu rentrer dans les détails techniques, mais il existe plusieurs réflexions pour aborder ce problème.
Par exemple, cela est évoqué en partie par l’article, des monnaies locales ou spécifiques. On peut l’imaginer pour les besoins vitaux (alimentation, logement, santé ...).
Ensuite, rien n’empêche un encadrement des prix.
L’impôt dès le 1er euro (ou autre monnaie) permet de financer les infrastructures.
Je ne vais pas faire une liste exhaustive, mais j’ai l’impression que c’est peur d’inflation est plus un contre-argument qui de toute façon ne l’empêcherait pas dès que le peuple obtient un revenu décent.