J’ai pris quelques renseignements-à contredire s’ils sont inexacts-mais l’éducation nationale n’existe plus
Elle a été totalement explosée de l’intérieur par-devinez qui- de façon à constituer une myriade d’établissements sous la tutelle d’un CA selon l’exact modèle de l’entreprise ce qui laisse présager un désastre.
Qui peut penser raisonnablement que des enfants-qu’il faut éduquer au sein d’un foyer- doivent être moulés dès l’enfance dans des substituts d’entreprise ? C’est effarant et malsain.

Je n’imaginais pas l’ampleur de cette hérésie mais j’ai dû avoir un bon ressenti pour décider avec mon conjoint que jamais nous ne livrions nos enfants dans de tels centres de détention infantile.
C’est une abomination.

Je connais très bien une dame enseignante et mes cheveux se sont dressés sur la tête lorsqu’elle m’annonça avoir eu de sa hiérarchie un avis l’informant d’un exercice anti-intrusion !J’ ai eu du mal à la croire et je me suis dit qu’elle a peut-être confondu avec un exercice anti-feu.Je lui ai redemandé le lendemain pour être sûre que je n’avais pas fait de cauchemar mais non.Elle m’a fait une capture d’écran de sa boîte électronique pour me donner la preuve.

C’est -à mon humble avis-gravissime. Cela signifie en effet, qu’une école -havre de paix par excellence pour l’éducation des jeunes au respect mutuel- est désormais mise par un ministère (devenu une entreprise comme une autre depuis l’instauration de la société consumériste -où les cerveaux s’achètent et les délires se vendent) sur un pied d’égalité avec une caserne où les portes sont closes, où les enfants se rangent comme à l’armée et sont fliqués du matin au soir par le numérique désormais bien installé.
Quelle sorte de parent faut-il être pour tolérer une telle monstruosité ? Et faut-il s’étonner que l’école rebute les enfants ?

Je n’ai plus de peine à imaginer que les professeurs ont dû recevoir un lavage de cerveau en règle pour pouvoir supporter tout cela .Finalement, peut-être que ceux que cela rend malade ont encore une once d’humanité en eux.