@rosemar
Moi, j’ai voté pour Fillon, la mort dans l’âme, pour éviter absolument qu’un maire de Bordeaux très bien manipulé par les Frères musulmans puisse jamais arriver à la magistrature suprême. Ce serait exactement comme d’accorder les pleins pouvoirs à Pétain en juillet 40.
J’entendais naguère Hollande fustiger avec une
admirable éloquence tous ceux qui consentiraient, dans un monde
enfin mondialisé, à chanter le vieux couplet d’un antique
nationalisme recroquevillé sur son misérable fantasme identitaire,
lequel fut cause, personne ne peut l’ignorer, de toutes les
guerres du passé et le sera encore de celles de l’avenir si on n’y
met bon ordre. Il est absolument impossible d’être plus radicalement à côté de la plaque que ce pauvre bonhomme : toutes nos difficultés actuelles viennent précisément de ce que nous avons abdiqué notre indépendance politique, délocalisé nos usines. La conséquence en est que nous sommes désormais à la botte d’une Europe en capilotade dirigée par une Madame Bismarck devenue folle à lier.
Fillon m’est extrêmement antipathique et il n’a pas le génie d’un De Gaulle, mais il voit très clairement les périls. Evidemment, on peut très bien s’inquiéter pour le bout de gras et faire des comptes d’apothicaire poujadiste pour savoir si on y gagnera à la fin du mois, mais l’intérêt d’un gouvernement n’est jamais d’augmenter délibérément la misère des peuples et de faire crever de faim les sans-dents.
Si la condition des profs, actuellement, est si désastreuse, il ne faut pas oublier qu’elle est la conséquence d’une politique de démolition délibérément initiée dès le milieu des années 80 par les socialistes. C’est vers 86-87 que j’ai vu les choses commencer à se détériorer très sérieusement, et que mon métier est devenu à peu près celui d’un galérien. L’education nationale à été détruite par la gauche et par les enseignants eux-mêmes, lesquels auront eu la sottise de la soutenir lors même qu’elle s’employait à les massacrer socialement. Je ne pense pas qu’il sera possible désormais, quelles que soient les orientations d’un gouvernement, de remonter la pente : l’instruction sera privatisée, et on maintiendra une garderie pour les pauvres.
Tout ce qu’on peut faire, c’est éviter la guerre civile sinon la guerre mondiale qui se prépare si on ne fait rien pour écraser l’islamo-fascisme sunnite (Etat coranique, Turquie) et l’islamo-nazisme bientôt nucléarisé de l’Iran. Il semble que Fillon soit à peu près le seul, hélas, à l’avoir compris. De la « gauche », il n’y a plus rien à attendre, sinon la mort.