@Pierre-Yves Martin
mon commentaire abondait dans le sens de l’analyse de l’article, je n’interdis rien, ni la cause arménienne (mais laquelle au juste ? ... restaurer à l’instar du cas d’Israël une Arménie mythique, la Grande Arménie d’une Mer à l’Autre (Noire et Caspienne), ni une autre pour peu qu’elle soit politiquement légitime en droit international. Du lobbying au trafic d’influence et à la corruption il n’y a parfois pas loin.
Je n’adhère pas du tout à la (manifeste) manipulation politique du génocide arménien comme moyen de pression sur la Turquie, ce n’est ni historiquement honnête parce que ça élude totalement le contexte de guerre civile, ni loyal au plan diplomatique car la question historique n’est pas réglée, et il faut la laisser aux historiens.
Concernant le Haut-Karabagh, république autoproclamée en 1991 non reconnue par la communauté internationale peuplée de moins de 150.000 habitants, dont 3/4 d’arméniens soit 120.000 arméniens environ (pour donner une échelle la dimension la Corse c’est 320.000 habitants), difficile de faire des velléités indépendantistes d’une minorité dans une population 9,4 millions d’habitants ( dont 95% d’Azéris) une question internationale, la lutte armée ne fait qu’envenimer les choses d’ailleurs ... (mais c’est peut-être voulu ?).