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Commentaire de Hervé Hum

sur Les peuples pleurent les tyrans


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Hervé Hum Hervé Hum 5 décembre 2016 10:42

@moderatus

Voilà une définition perverse et donc, manipulatoire.

En effet, cette définition est faites pour faire croire que nous vivons en régime démocratique car nous supposons que ceux qui exercent le pouvoir sont soumis et limités par les lois et les institutions. Sauf que c’est oublier que ce sont les mêmes qui font les lois et les institutions.

Ainsi, les lois et institutions des pays occidentaux sont faites quasi exclusivement dans un seul sens, dans un seul but, servir et enrichir les propriétaires économiques et eux seuls.

Ainsi, les dirigeants des pays occidentaux avec en tête de gondole les dirigeants US, suivi de la France, sont t’ils les plus grands pourvoyeurs de dictatures à travers le monde, mais savent faire croire à leur propre con-citoyens qu’ils vivent dans une démocratie. Pourtant et comme vous le soulignez, nos dirigeants politiques se moquent éperdument des volontés contraires des citoyens.

En d’autres termes, il faut différencier deux types de dictatures, celle qui dit « ferme ta gueule » et celle qui dit « cause toujours ». Mais on peut noter que celui qui ferme sa gueule à rarement à craindre, alors que celui qui ouvre sa gueule pour révéler la corruption et les manipulations de tous les pouvoirs se voit très vite réduit au silence. Soit de manière soft en l’achetant, soit de manière brutale si cela ne fonctionne pas. Bref, dans les « démocraties » occidentales, il est permis d’ouvrir sa gueule tant que c’est juste pour gueuler contre les personnes politiques, qui ne sont que de simples marionnettes faites justement pour permettre aux con-citoyens de gueuler,, mais pas pour menacer le système, car là, c’est « ferme ta gueule’ » (dernière exemple caricatural avec Tsipras). Cela marche si bien que même les partis dits de gauches ferment leur gueule et font tous allégeance au système capitaliste avec bien entendu ses lois et institutions.

Ainsi, en situation de crise économique, c’est à dire où le système est remis en cause,il est interdit d’ouvrir sa gueule, surtout aux USA, mais autorisé lorsque le système n’a rien à craindre.

Ainsi et l’histoire ne montre que cela, au dessus des hommes de pouvoir, trône les lois et les institutions du système capitaliste et si les premiers peuvent être facilement éliminés car remplaçable à l’infini, le second ne le peut pas. Aussi, la prochaine guerre qui vient (comme les précédentes) ne dépend pas des égos des hommes de pouvoirs en place, mais du système capitaliste menacé sur ses bases.

Dernier élément, mais on peut continuer encore très longtemps, le baromètre de la démocratie est la transparence dans la décision politique, or, il n’y a aucune transparence en la matière dans les pays occidentaux, c’est le règne de l’opacité et du secret d’état. Donc, de la dictature.

Autrement dit, une dictature peut très bien s’appuyer sur des lois et institutions, c’est même plus efficace, dès lors où ces mêmes lois et institutions servent prioritairement sinon exclusivement les intérêts du groupement de personne propriétaires de l’économie du pays car on oubli ou on se laisse aller à oublier qu’il est impossible de dissocier l’économie de la politique et du social. C’est à dire, de savoir qui conditionne qui....

En conclusion, les dirigeants occidentaux accusant le régime castristes, c’est l’histoire de l’hôpital qui se moque de la charité.


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