@Alpo47
"- Et nous aurions alors un second tour Mélenchon-Le Pen…
- Pourquoi pas ? Les Français auraient ainsi un vrai choix entre deux
politiques anti-système. "
Et contrairement à ce que vous écrivez, il ne s’agira plus de fausses alternatives, mais à une véritable alternative contre ceux qui avancent masqués, Marine Le Pen car elle ne propose en rien un programme anti-systéme, elle en fait partie du système, ce que nous découvrerions dés le lendemain de son élection, alors qu’avec le programme de JL Mélenchon s’il est élu ; il va, pour commencer ;
annuler les lois
Khomry, Macron, et la « règle d’or » européenne qui met le budget sous
contrôle de Bruxelles, et annuler la réforme territoriale. Il devrait faire
cesser la dégradation continue des retraites et de la couverture sociale, voire
revenir un peu sur les contre-réformes. Il promet le retour de la retraite à 60
ans et de la semaines des 35 heures, préalable au 32 heures, et une sixième
semaine de congés payés.
Il veut taxer les hautes rémunérations. Ce
qui n’a d’intérêt que si ça correspond à une hausse générale des salaires.
Porter le SMIC à 1 300 semble insuffisant pour enclencher une revalorisation
générale impactant la majorité des salariés.
Il va retirer la France de l’OTAN, et faire
ainsi capoter les projets bellicistes occidentaux contre la Russie et la Chine. Il peut retirer
les troupes françaises des opérations extérieures en Afrique. Il va renoncer
aux sanctions contre la
Russie. Il va lutter vraiment contre le terrorisme en
renouant avec Damas, rompre avec les pétro-monarchies du Golfe, et reconnaître
l’État palestinien. Ce seul chapitre s’il est concrétisé justifie un vote
enthousiaste.
Il peut mener une politique amicale et
économiquement profitable à toutes les parties avec Cuba et la Chine. Amorcer un
processus de réindustrialisation en contingentant les importations. Revenir à
un plan économique directif , il devrait lancer un
sauvetage du secteur public et des investissements dans : éducation, santé, la Poste, la SNCF.
Retour à la police de proximité supprimée
par Sarkozy.
Un coup d’arrêt à « l’uberisation »
de la société, c’est à dire la déréglemetation générale du travail.
Si ce n’est un retrait de l’UE au moins une
menace explicite de le faire et un refus d’appliquer les directives, qui
ruinerait le projet fédéraliste-libéral et qui pourrait rendre nécessaire la
sortie de l’euro et même de l’UE.
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