La primaire
du PS ne fait que mettre au jour les symptômes caractéristiques de la phase
terminale d’un processus de dégradation entamé depuis longtemps. La candidature
de Peillon qui ne le mènera nulle part est un de ces signes révélateurs.. Cette
primaire est n’est qu’un prétexte pour les ténors du PS d’exprimer tout ce qu’ils n’ont jamais pu
exprimer depuis le naufrage de Jospin. La ligne du parti qui prévalait jusqu’à
aujourd’hui était que, pour éviter une répétition de 2002, les différences ne devaient
pas être mises sur la place publique afin d’éviter une nouvelle dispersion des
énergies. Hollande a été le père de cette stratégie, et son échec, ainsi que
l’élimination probable de la gauche du deuxième tour en 2017 comme en 2002, a
mis fin à la « discipline »
imposée par l’appareil. Maintenant, toutes les voix veulent se faire entendre,
et Peillon, qui avait était silencieux depuis deux ans, vient de retrouver l’usage
de la parole parole.
Ces
primaires ne sont pas les primaires de la gauche, amis un congrès
extraordinaire du PS.
Mélenchon ne
peut pas courir deux lièvres à la fois. S’il rejoignait cette foire à la brocante,
il perdrait tout le crédit qu’ila précieusement épargné auprès des électeurs
orphelins du PC. Il n’a rien à perdre rester indépendant, mais il n’est pas sûr
qu’il ait quelque chose à gagner dans ce scrutin pourri.