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Commentaire de njama

sur Malgré le terrorisme et ses alliés : Alep martyrisée, Alep outragée, mais Alep libérée


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njama njama 13 décembre 2016 11:31

Le site InfoSyrie constitue bien sûr une très précieuse source documentaire d’un point de vue historique, tant par sa qualité, que par le fait qu’il fut le premier et le seul à ré-informer sur la Syrie (au moins à ma connaissance en français), à partir de bien d’autres sources dont de nombreuses contributions de commentateurs syriens, autres que celles que proposaient l’AFP, Reuters qui alimentaient principalement leurs articles auprès de l’officine londonienne de l’OSDH, La libération de Alep, c’est aussi l’heure d’un bilan, celui du passif d’une presse aux ordres.
Un article « anniversaire » dont la pertinence n’a pas pris une ride :

31 mai 2011/31 mai 2012 : 365 jours de réinformation
Par Infosyrie, le 31 mai 2012 

Un an aujourd’hui qu’Infosyrie, née du hasard des rencontres et de la nécessité de faire quelque chose contre le mensonge et la déstabilisation atlantistes, a publié ses premiers articles. Une dizaine pour ce premier jour, concoctés dans une relative urgence et donc pas forcément exempts de maladresses, en tous cas d’illusions.

Un an en apnée dans la désinformation et l’hystérie

Un an et 942 articles publiés (sans compter celui-ci) plus tard, nous nous pardonnons volontiers les imperfections de ces « premiers jets ». Nous avons pu commettre, plus tard, d’autres erreurs d’appréciation – notamment sur la Ligue arabe dont nous n’avions pas imaginé à quel point les dollars du Qatar avaient pu la corrompre – mais nous les avons assez vite réparées. Et pour le reste, nous estimons n’avoir pas trop à rougir. Quand des analystes ayant pignon sur rue et tribune réservée dans les colonnes du Monde et celles du Figaro (c’est pour l’essentiel la même chose) nous annonçaient l’élan irrésistible de la « révolte démocratique » et la chute inéluctable – et d’ailleurs très prochaine – du régime, nous répondions que cette révolte était prise en main par des radicaux islamistes et des gouvernements étrangers, que Bachar al-Assad n’était pas Hosni Moubarak ni Ben Ali ; qu’il y avait, malgré les clivages,, les critiques et les griefs internes, un nationalisme syrien, et un consensus populaire pour ne pas se faire imposer la loi des barbus obscurantistes et des exilés professionnels par l’OTAN et Bernard Henri Lévy.

Et surtout, nous disions que les médias et les analystes non seulement se trompaient, mais mentaient très souvent. Par ignorance ou au contraire par connaissance profonde des enjeux. Nous voyions, presque tous les jours, à la télévision, la coalition redoutable du présentateur ignare et formaté et du « spécialiste » néoconservateur bourrer les crânes des consommateurs d’info pressés.

Cette coalition du conformisme, de l’ignorance et de la désinformation programmée, nous la voyons toujours à l’œuvre en France un an après. De ce point de vue, rien ou presque n’a changé : des éditorialistes et des chercheurs ont pu donner, de plus en plus au fil du temps d’ailleurs, des éclairages et des analyses relativement honnêtes, affirmant que le régime avait des soutiens dans la société, que l’opposition n’avait pas de crédibilité et dérivait dans la violence et l’islamisme radical, que la Turquie, l’Arabie séoudite et le Qatar – pour s’en tenir aux « régionaux de l’étape » – poussaient à la guerre et au chaos. Et que d’autres acteurs étrangers cherchaient à atteindre, via Damas, Téhéran. À chaque fois que nous avons pu nous avons signalé les écrits de ces hirondelles qui ne faisaient néanmoins pas le printemps de l’objectivité, du moins de l’honnêteté intellectuelle.

lire la suite :
http://www.infosyrie.fr/focus/31-mai-201131-mai-2012-365-jours-de-reinformation/


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