« Accès à l’enseignement supérieur en France : une démocratisation réelle mais de faible ampleur. » Valérie Albouy et Chloé Tavan. ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 410, 2007
A lire sur : www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/Ecostat410A.pdf
« Faire en sorte que tous les enfants aient leur BAC et que la majorité d’entre eux décrochent un diplôme supérieur »
Ils ont appelé cela « démocratiser » l’enseignement.
C’est très bien de vouloir démocratiser l’enseignement, il ne faudrait pas en effet que l’accès à l’enseignement soit réservé aux fortunés, donc l’intention était bonne au départ, mais ce qu’ils ont oublié, c’est que l’enseignement, ce n’est pas uniquement l’enseignement général.
Le mépris français des métiers manuels et de l’enseignement technologique a toujours fait que si l’on n’a pas son bac, on est un raté. Catalogué dès le départ.
Même si les choses ont un peu évolué, tant qu’il y aura cette mentalité en France, les choses ne changeront pas vraiment.
Il n’y a aucune honte à être dans l’enseignement technologique ni à faire plus tard un métier manuel. Chaque enfant devrait être orienté vers la filière dans laquelle il réussit le mieux, au lieu de vouloir que tout le monde ait l’air d’être un intellectuel, quitte à baisser le niveau pour atteindre cet objectif.
Dès élèves mal orientés, ce sont plus tard des adultes pas heureux.
Tout le monde devrait lire « Summerhill » d’Alexander Neill.