@joletaxi
Il faut faire attention à ceci : le monde des entreprises n’est pas le monde de la finance.
L’entrepreneur, grand ou petit, qui bosse n’est pas le spéculateur de la bourse. Trump n’est pas Soros. Pour moi, c’est clair et il faut comprendre mon commentaire dans ce sens.
Personne ne va aux Etats-Unis pour bénéficier de l’Etat social qui n’y existe d’ailleurs pas. Ceux qui y vont, c’est pour gagner de l’argent et pour éventuellement y créer une entreprise. On peut avoir des intentions honnêtes ou pas, le but est le même.
99 % des gens échoueront dans leur projet. Ils vivoteront peut-être mieux que dans leur pays d’origine mais ils garderont toujours un statut précaire.
Aux Etats-Unis, à part les bons alimentaires qui permettent à plus de 46 millions d’américains de manger (
lien), l’aide sociale et médicale vient surtout de fondations religieuses ou privées.
C’est profondément ancré dans la mentalité américaine et ceux qui ont réussi dans leurs affaires consacrent souvent une partie de leur fortune pour venir en aide aux plus démunis.
Pour donner un exemple : je viens de passer au Parlement européen à Bruxelles qui vient d’acquérir un nouveau bâtiment : il s’agit de celui de la fondation Georges Eastman, le fondateur de la société Kodak. J’ai appris que ce bâtiment avait été construit grâce à l’argent de sa fondation pour que les enfants pauvres reçoivent gratuitement des soins dentaires. Les petits Bruxellois ont pu en bénéficier jusque dans les années 70 (
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Tous les entrepreneurs qui ont réussi ne sont pas des mangeurs d’enfants.