@tf1Groupie
J’y suis allé au printemps 2009, mais mon neveu a été instituteur à l’école française de Alep pendant 5 ans, jusqu’à l’été 2011. Il avait appris l’arabe de suite et le parlait couramment. C’est pourquoi aussi je peux dire que Alep était très loin de ce qui se passait à Deraa, Homs, Hama, ... pas un atome de révolution dans l’air, ce que confirme le témoignage de Simone Lafleuriel-Zakri
http://www.infosyrie.fr/re-information/temoignage-un-ete-de-calme-et-danxiete-a-alep/
Pour la presse je ne peux dire ... sauf les évidentes règles de courtoisie et de tact que je vous énonçais, obligées j’imagine. Liberté de la presse surveillée de près, certainement, mais remettez-vous dans le contexte de la Syrie, elle ne tenait absolument pas à ce que le chaos chez son voisin irakien (à cause de qui vous savez) arrive chez elle, d’où certainement une prudence qui pouvait paraître excessive aux observateurs extérieurs, mais qui cependant n’empêchera pas le Syrie d’être déstabilisée en 2011. Tous les syriens étaient bien conscients de cette situation, la Syrie a hébergé environ un million d’irakiens pendant cette guerre d’Irak ... (la France fait pâle figure à côté avec qqs milliers de migrants)
Autre sujet très sensible en Syrie, Israël évidemment, soutien aux palestiniens (la Syrie en héberge plus de 400.000 ... exode des palestiniens en 1948) , Golan occupé, etc ...