Pardon, mais je pense qu’entrer dans une case ou une autre en fonction de la guilde ou de la confrérie au pouvoir a au contraire une influence très directe sur la personne. L’étiquette « psychose » ou « psychotique » est plus que stigmatisante : dans un contexte judiciaire, elle devient une arme pour faire taire toute contradiction. Les théories psychanalytiques ne sont pas objectivement vérifiables, il est très simple pour n’importe quel « expert » de discréditer une personne en la déclarant hystérique, psychotique, Münchhausen par procuration, ou que sais-je. Alors que faire appel (par exemple) à une imagerie cérébrale limite de beaucoup le risque d’erreurs judiciaires et de biais.
En quoi faire disparaître le nom de « psychose » reviendrait à nier l’inconscient ? Les auteurs qui défendent la notion de psychose se sont-ils interrogés une seule seconde sur ce que ressentent les personnes qui reçoivent cette « étiquette », et les risques auxquels cela les expose ?
La notion de « spectre de l’autisme » me semble beaucoup plus protectrice des personnes auxquelles elle s’applique.