L’amour c’est une auberge espagnole, on ne trouve que ce que l’on apporte..
Quoique parfois sur une route de hasard, on se fait surprendre par apprécier un plat qui nous est offert.
Et alors c’est la grâce....J’ai rencontré mon amour en Ardèche, sur le pont de Joyeuse, la bien nommée, un beau matin de Mai. Ma vie en fut changée
Ca ne pouvait être que vous, qu’être lui, ou elle, et vous êtes certain maintenant qu’il y a un dieu quelque part caché dans l’armoire, vous qui étiez païen.
« Il n’y a pas de hasard ! » Criez vous au vent !
Mes parents s’étaient eux aussi rencontrés sur un pont, mais au dessus de la Seine, à Vernon. Le propre de l’amour est de vous rendre un peu stupide, illuminé, lumineux,superstitieux, de vous faire perdre raison, et la mesure de vos intérêts et de votre égo !
Et c’est en ce terme qu’il est grand !
Grand comme une maison, avec un lit dedans, une fenêtre avec vue. Un café refroidit sur la table, les vêtement jetés sur le parquet en désordre.
Vous voilà niais, amoureux, faisant des projets fastueux
« On aura une maison, petite, avec un grand lit, et deux chats aussi ! »
Tenter de le mettre en définition, en inconnu du premier degré et il disparaît.
Relisez les 1001 nuits, c’est un livre merveilleux sur l’amour, et sur le reste des passions humaines, et de sa détresse ; à peine on saisit qu’on a peur de perdre. C’est toute la tragédie de vivre, de se donner, de s’épancher, de se démettre.
Mais toute autre conduite vous rend aussi vide qu’un coquillage sur le sable
On ne peut comprendre l’amour et le vivre, que si l’on en relation avec que tout ce qui nous fait homme.
. Ajoutez y une pincée de dérision pour faire bonne mesure.
Non, d’humour. La dérision est trop acide.
Enfin, lâchez prise !
La prochaine fois je vous parlerais des ponts, et des tunnels. Mais pas des ascenseurs. Les ascenseurs me dépriment. On ne peut pas y rêver !