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Commentaire de njama

sur De la Villardière, l'ONU, les Territoires et Netanyahou


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njama njama 28 décembre 2016 17:12

« l’USS Liberty... Ce navire d’écoute électronique (AGTR-5) naviguait alors dans les eaux internationales à 25 milles nautiques au nord-ouest d’El Arish sur le Sinaï. »

De nouvelles révélations sur la guerre de 1967 mettent en évidence les atrocités israéliennes
[......] « En 1967, Israël était moins rassuré quant à la complaisance mondiale, et même américaine, envers ses méthodes cruelles sur le terrain et c’est pourquoi il tenta de les dissimuler aux regards indiscrets. La muraille de dissimulation bâtie par Israël, toutefois, fut près d’être éventrée quand le navire de guerre américain USS Liberty entendit les communications entre les troupes dans la bande de Gaza, le 8 juin 1967, communications qui faisaient probablement état de l’exécution sommaire de prisonniers de guerre égyptiens ainsi que de civils palestiniens. Le navire fut gravement endommagé le même jour par des frappes des forces aériennes israéliennes.

Plus tard, les atrocités furent confirmées par des témoins oculaires et il en fut de nouveau beaucoup question lorsque des fosses communes furent retrouvées en 1995, dans la région d’al-Arish, dans le Sinaï, ce qui durcit quelque peu les relations entre l’Égypte et Israël, comme CNN l’avait fait savoir à l’époque.

Pour la première fois, le réseau interviewa des parents et des survivants de ces crimes de guerre, et ces gens rappelèrent effectivement le massacre de centaines de personnes. Le lien entre l’attaque non provoquée contre le navire USS Liberty et le désir de taire les massacres et les exécutions a fait l’objet d’une enquête minutieuse de James Bamford, dans son ouvrage Body of Secrets, publié en 2002.

Les bandes récemment dévoilées corroborent donc les atrocités déjà connues et relatées par ceux qui en ont été les victimes (dans ce cas, on peut y inclure 34 membres du personnel de la marine de guerre américaine). Cela ressemble à la manière dont les documents israéliens déclassifiés dans les années 1980 ont corroboré l’histoire orale et les témoignages palestiniens sur la Nakba. »
[.........]

Un historien accuse Tsahal d’avoir massacré des soldats égyptiens en 1967
— 17 août 1995
Les forces israéliennes auraient liquidé des centaines de soldats égyptiens qui s’étaient rendus durant la guerre de juin 1967 : c’est l’accusation lancée hier par un chercheur militaire israélien, Aryeh Yitzhaki, qui avait été chargé par l’armée, à l’époque, d’étudier le comportement des troupes durant les hostilités. Selon cet historien de l’université religieuse de Bar Ilan, à Tel-Aviv, près de 900 Égyptiens ont été tués, alors que la plupart avaient jeté leurs armes. « Le massacre le plus important s’est déroulé dans la région d’El-Arish (Sinaï) où quelque 300 soldats égyptiens ou palestiniens de l’Armée de libération de la Palestine ont été liquidés par une unité d’élite », a-t-il affirmé à la radio. Cette unité d’élite, appelée le commando Shaked, était sous les ordres de l’actuel ministre de l’Habitat, Binyamin Ben Eliezer. « Pour se justifier, les soldats ont prétendu que des prisonniers avaient lancé des grenades après leur capture », a-t-il ajouté, précisant que six massacres de prisonniers se seraient produits « dans le feu de l’action », notamment au col de Mitla et à Khan Younes, dans la bande de Gaza.

Le chercheur affirme que le rapport qu’il avait remis en 1968 aux autorités n’avait eu aucune suite et que « l’affaire a été étouffée ».

Massacres de 1967 : l’heure de rendre des comptes ?
Egypte-Israël. L’unité militaire auteure du massacre des soldats égyptiens a toute une histoire faite de cruauté et d’indiscipline.
Un commando sans foi ni loi

Aliaa Al-Korachi

Rouah Shaked ou l’esprit de Shaked, ce film à l’origine de toute la colère aujourd’hui envers Israël, tire son nom d’une unité de l’armée israélienne. Shaked ... c’est l’abréviation en hébreu des « Shomry Kad Drom », ou les gardes-frontières de la ligne sud. Cette unité de commandos israéliens aurait commis des atrocités lors des guerres avec l’Egypte, en tuant notamment quelque 250 soldats égyptiens, dans le désert du Sinaï, après la fin de la guerre de 1967.


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