@L’enfoiré
Personne n’a raison, personne n’a tort. Tout le monde à raison et tout le monde à tort.
En écrivant
« Personne n’a tort, personne n’a raison », on confond vérité et
opinion.
Si la vérité est
objective et s’établit sur des constats ou des raisonnements
rigoureux, l’opinion est par définition subjective quoi qu’elle
puisse s’appuyer sur des arguments rationnels.
Si le vrai-faux est
intangible, qu’il plaise ou non (dans le cas où il peut être établi
de manière certaine), l’opinion est partiellement subjective même
si des faits tendent à l’orienter dans tel ou tel sens.
Encore faut-il, pour
que les faits jouent un rôle dans la détermination de l’opinion,
que celui ou celle qui s’en forge une dans tel domaine soit de bonne
foi vis-à-vis de lui (elle) même et capable de supporter cette
opinion ou croyance. C’est le cas quand le sentiment, la peur, la
répulsion ou l’amour prennent le pas sur la raison.
L’opinion
détermine l’action. Si l’on est moral(e), on fera, on dira, on
pensera ce que l’on croit être le mieux à défaut du Bien avec un
grand « B ». Car en effet dans le réel, il est le plus
souvent impossible de trouver le Bien absolu.
Dans le conflit
syrien qu’est-ce qui est le mieux ? Indubitablement que le conflit
s’arrête ce qui ne peut avoir lieu que par l’écrasement d’un des
protagonistes tant leur opposition est absolue et irréconciliable.
La question devient donc : faut-il écraser daesh et ses avatars ou
l’armée gouvernementale syrienne fidèle à Assad.
Personnellement,
c’est vite pesé : il faut écraser daesh et ses avatars !