@chems eddine Chitour
Cela dit il y a un travail à faire pour arriver à terme sans parler de réciprocité avec les pays d’essence chrétienne à une meilleure perception de ces religions et en règle générale de l’acculturation religieuse
Aujourd’hui, l’absence de réciprocité, nous la vivons à chaque instant... tant les pays d’essence chrétienne (merci pour ce très beau terme) se montrent tolérants quant à la propagation de l’Islam : mosquées en construction par centaines (avec l’appui des pouvoirs publics), quartiers transformés socio-culturellement, adaptations de la législation, négation voire rejet de la chrétienté par les pouvoirs publics, refus d’accueillir les chrétiens d’orient réfugiés, chrétiens sommés de se faire plus discrets (interdiction des crèches ou des marchés de Noel dans certains villes), débats sur les fêtes religieuses, laïcisme poussé jusqu’à exiger la suppression la mention des saints sur les calendriers.
En revanche dans les pays d’essence islamique je vois là-aussi les chrétiens sommés de se faire de plus en plus discrets, mais les mouvements islamiques prendre un poids considérable, voir prendre le pouvoir comme en Turquie ou au Maroc... et une véritable fierté d’être musulman.
Vous nous dites :
Sans reciprocité laissez nous pratiquer notre culte librement...
Sans réciprocité adaptez vos lois à la finance islamique conforme à la charia
Vous êtes sans doute un savant estimable, et vous faites des efforts, mais vous êtes musulman et vous vous adressez à nous en musulman (ce qui est normal)... il y aura toujours dissymétrie.
Je lisais sur un site musulman la réponse d’un imam ou d’un savant musulman à un jeune qui demandait s’il pouvait considérer un ami chrétien comme un frère alors même que ce dernier lui avait témoigné cette fraternité ...
La réponse du sachant a été claire : impossible, versets du Coran à l’appui. Tu peux travailler avec lui, vous pouvez vous entraider, partager un repas, mais jamais vous ne serez frères.
C’est pour cela qu’aucun dialogue ou entente ne sera jamais possible (au delà des divergences théologiques), du fait de cette dissymétrie.
Pour ma part et pour éviter les violences et incompréhensions j’ai compris que nous devions nous considérer comme « autres ». Dont acte... nous pouvons rester courtois, nous respecter mutuellement mais c’est tout. Le vivrensemble je n’y crois pas vraiment.