Voilà, on pourra dire tout ce qu’on voudra, cette affaire se termine dans la douleur pour les acteurs et victimes que sont, la famille et en particulier les enfants et j’en oublie certainement.
Restent les questions et prises de position émotionnelles et quelque peu dramatiques qui demandent réflexion, qui sont :
- Pourquoi une telle inertie de cette femme face à la violence de cet homme ?
- Pourquoi une telle inertie de l’entourage familiale, des voisins et des institutions face à cette violence probablement connue, mais pas assez ?
- Pourquoi si peu de personnes concernées, peu de témoins, utilisent les services associatifs d’aide tels que, SOS femmes battues, n’oublions pas non plus le 119 pour enfants battus, les associations de lutte contre les discriminations et j’en passe ?
- Pourquoi existe-il aussi une position régalienne condescendante de grâce présidentielle, qu’elle est sa place dans la séparation des pouvoirs (Robert Lavigue) ?
Et la non moins pertinente
- Pourquoi tant de banalisation ?
La question de la violence sous toutes ses formes est une question peu traitée dans notre société, chacun de nous a probablement du être exposé, que ce soit dans les transports, en voiture, en famille. Est-ce une question du trop pour un seul homme/femme/enfant/adolescent qui ne peuvent pas ou plus gérer leurs frustrations ?
On sait qu’actuellement la prise en compte de la violence n’est pratiquement que judiciaire, il n’existe pas de structures de soins à l’instar de celles travaillant dans le champs de la toxicomanie, alcool ... qui travaillent le soins chez les personnes violentes. Il n’existe aucune Obligations de Soins afférentes à ces délits, prononcées par les juges et organisées par les SPIP (agents de probation) étant donné, qu’aucun dispositif n’est recensé et qu’en aucune manière l’ARS (Agence Régionale de Santé) n’en évalue le besoin et n’en commande des projets associatifs en rapport, auprès des structures déjà existantes, c’est une question de santé publique.
A quand les spots télévisuels de prévention de la violence à ’l’image’ de ceux traitant des problèmes de cannabis, d’alcool chez les jeunes et autres. A quand une information sur comment agir au minimum, face à un acte de violence sans se mettre en danger, c’est d’ailleurs pour cela que peu de gens craignent de s’exposer, là encore c’est une histoire de moyens
La nature des hommes est difficile à changer, on le voit par rapport au niveau dramatique de certains post et cela pourrait se comprendre. L’étude du comportement (comportementalisme) l’outil psychanalytique, la systémique sont des pistes travaillées par de nombreux chercheurs et travailleurs sociaux au même titre que l’aspect socio économique. Pour terminer, au final c’est une question de moyens, on préfère une réponse judiciaire carcérale, bien sur absolument nécessaire mais non suffisante, à suivre !