@Alren
C’est ça, cachez bien que la Loi El Khomri a été imposée par le FMI et Bruxelles ... Comme le but de Mélenchon est de « sauver cette merveilleuse idée européenne », ni la Gauche, ni les syndicats n’ont jamais expliqué d’où venaient les réformes appliquées par Hollande - Valls- Macron et Sapin...
« 2013 - Bruxelles presse la France de faire 6 grandes réformes »
" La
Commission européenne a fixé hier une dizaine de « recommandations » à
la France pour qu’elle parvienne à tenir son objectif de réduction du
déficit et pour qu’elle retrouve les chemins de la compétitivité.
Ces pistes de réforme ne sont pas
nouvelles, certaines sont même déjà dans les tuyaux. Mais Bruxelles veut
que la France tape plus fort et plus vite. Sous leurs faux airs de bons
conseils, ces injonctions
s’apparentent en réalité presque à des ordres puisque si elles sont
validées fin juin lors d’un sommet, elles deviendront légalement
contraignantes. La France pourrait être sanctionnée si les résultats
budgétaires n’étaient pas au rendez-vous.
« L’heure des réformes courageuses a sonné » estime le commissaire européen Olli Rehn dans une interview au Figaro.
En somme, Bruxelles conseille à la France de réformer tous azimuts son économie.
Et ce dans six domaines : le déficit, les retraites, le travail, les
services, les entreprises et la fiscalité. Bref, il y a du boulot !
La
Commission européenne voudrait par exemple voir la France ouvrir
davantage à la concurrence européenne les héritiers des grands monopoles
publics (EDF et SNCF), réduire le poids des contributions sociales des
employeurs, simplifier la loi sur les heures d’ouverture des magasins,
supprimer les tarifs réglementés sur le gaz et l’électricité ou encore
introduire la concurrence sur le rail et l’énergie. En somme, qu’elle libère les énergies, ouvre ses marchés, débloque son potentiel pour aller chercher la croissance.
Parmi
les chantiers encore jamais ouverts depuis l’accession au pouvoir de
François Hollande, mais que Bruxelles aimerait mettre sur la table : la question du salaire minimum, l’un des plus élevés d’Europe. Et les règles de licenciement, parmi les plus contraignantes, même si elles viennent d’être assouplies dans l’accord sur la flexisécurité. (...)